Serhat Karaaslan a réalisé un long métrage et plusieurs courts métrages. Son premier film, Passed by Censor (Cannes Cinéfondation Residence), a été présenté en première au Festival international du film de Karlovy Vary 2019, où il a reçu le prix de la critique, et a remporté plusieurs prix dans des festivals du monde entier. Ses films ont été projetés et récompensés dans de grands festivals de cinéma, dont Sundance, Toronto, Locarno, Karlovy Vary, Palm Springs, SXSW, etc. Son dernier travail The Criminals a été présenté en première mondiale au Sundance Film Festival en 2021 et récompensé par le prix spécial du jury.

Nuray (42 ans), est une femme qui vit dans une banlieue d’Istanbul avec son fils unique Emre (12-13 ans), elle travaille comme infirmière dans un hôpital.

Elle est divorcée depuis un moment et rêve d’un nouveau départ. Elle va toujours à la gym, elle commence à faire de la chirurgie plastique pour se ressourcer et se réinventer. Tout d’abord, elle se fait refaire le nez, suivi rapidement d’une augmentation mammaire, de liftings, de botox… Elle commence à accumuler divers prêts bancaires pour payer toutes ces chirurgies car son salaire ne peut pas les couvrir.

Son fils Emre est un adolescent de mauvaise humeur. Il veut être un Youtuber et publie constamment des vidéos. En conséquence, il est un élève populaire, mais a du mal avec l’administration de l’école. Sa dernière vidéo devient virale et attire l’attention des inspecteurs du ministère de l’Éducation. Emre est suspendu de l’école pendant un certain temps.

Mehmet (60 ans) est un homme d’affaires louche qui est connu pour ses accords avec divers politiciens douteux et la mafia. Il a eu un accident vasculaire cérébral, est semi-paralysé et est soigné à l’hôpital où travaille Nuray.

Il y a un « contrat » ​​sur Mehmet. Il a maintenant peur d’être tué et a toujours son garde du corps à ses côtés. Depuis que Mehmet ne leur est plus utile, certaines forces obscures ont décidé de l’éliminer. Quelqu’un veut tirer profit du « contrat » ​​et demande donc à Nuray d’augmenter la dose d’un médicament appelé Héparine, qui est utilisé dans le traitement de Mehmet, en échange d’un gros paiement en espèces. Avec ses prêts qui s’accumulent et sa dépendance à la chirurgie plastique qui monte en flèche, Nuray accepte. L’héparine est un médicament utilisé comme anticoagulant chez un grand nombre de patients hospitalisés. Lorsque la dose est trop importante, le sang devient liquide et fatigue les veines, provoquant d’abord une hémorragie interne puis la mort. Il est presque impossible à détecter lors d’une autopsie.

Lorsque Nuray commence à augmenter la dose d’héparine, les effets secondaires de Mehmet incluent des saignements de nez et des mictions constantes. Mehmet est emmené en soins intensifs. Les médecins lui enlèvent les médications anticoagulantes.

Nuray continue d’utiliser l’héparine sur Mehmet, qu’elle apporte secrètement de l’extérieur et mélange avec les médicaments prescrits à Mehmet. Alors que Nuray se rend compte qu’elle a mis la vie de son fils et la sienne en danger, elle met de côté son désir de jeunesse et de beauté et élabore un plan pour mettre fin à sa sale mission et à toutes ses implications.

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Morad, cinéaste égyptien, est né au Caire. Il a travaillé comme assistant réalisateur dans plusieurs films indépendants ; il a collaboré en tant que directeur exécutif au long métrage "Souad" - sélection officielle au Festival de Cannes 2020 et à la Berlinale. Il a écrit et réalisé deux courts-métrages "Henet Ward" et "What we don't know about Mariam" ; tous deux ont été présentés en première mondiale à Clermont-Ferrand et ont été sélectionnés dans d'autres grands festivals (BFI Londres - Palm Springs - Busan - Thessalonique - Stockholm - Karlovy Vary - FIFF Namur - Cinemed Montpellier - Shanghai - Durban - EL Gouna - Le Caire) et ont remporté plus de 30 prix internationaux.

Aisha, une aide-soignante somalienne vivant en Égypte, est perdue entre ses rêves et la réalité lorsque la routine, la pression d'un travail morne et une relation sans amour la conduisent dans une impasse.

A fondé la société Squatter Factory / Matiné en 2014, d'où il a lancé des initiatives de formation à l'écriture de scénarios telles que GUIÕES, PLOT - Professional Script Lab et DRAMA.pt. Il a participé à la Berlinale Talents 2017, à la ZFF Masterclass 2019, à l'EAVE Producers Workshop 2020 (avec son premier projet de long métrage en tant que scénariste et réalisateur de Dirty Land), au Rotterdam Lab 2021 et à Locarno Match Me 2021. Est le responsable du développement pour le cinéma et la télévision chez BRO Cinema depuis avril 2019. A joué un rôle dans le développement de projets cinématographiques internationaux chez Savage Film (Belgique) et chez RT Features (Brésil). A écrit, produit et réalisé le court métrage CARGA (2017), lauréat de plus de 10 prix et exposé dans plus de 20 pays. Par le biais de Squatter Factory, Luis a produit 3 autres courts métrages primés (Marasmus, Crutches et Sheila). Il termine un programme de doctorat en arts médiatiques à l'université de Beira Interior.

Un garçon introverti commence à suivre les traces de son père machiste perturbé, pensant que cette attitude l'aidera à regagner l'attention de la jeune fille d'à côté.

Née à Beyrouth, Katia Saleh vit depuis 7 ans à Marseille. Elle a créé et produit plusieurs séries digitales dont "Shankaboot", la première série web arabe, lauréate du prix Digital Emmy Award en 2011, la série "Fasateen" pour Yahoo.

Pour en finir avec son cancer et échapper à la situation incurable du Liban, Aziz s’embarque dans l’organisation de ses obsèques sans passer par les rituels des hommes de Dieu.

Ismaël a réalisé Babylon (Grand Prix du Festival International du Cinéma FIDMarseille et Prix des Université DOCLisboa 2012) et Leïla’s blues (Quinzaine des réalisateurs, Cannes et Mention Spéciale au Festival des Cinémas d’Afrique de Montréal). Il a produit The last of us (Lion du Futur à la Mostra de Venise 2016, candidature tunisienne aux Oscar 2018). Son film expérimental Fragments of self-phone-destruction (2018) a été primé au Festival des Cinémas Différents et Expérimentaux de Paris. Son premier long-métrage de fiction Black Medusa (2021) a été sélectionné aux compétitions de nombreux festivals : Rotterdam, New Horizons, Lima Alterna, Split, Fantaspoa, Tarifa, etc.Ismaël est par ailleurs artiste visuel et auteur. Il a été diffusé et/ou exposé au MoMa à New-York, au Museo Reina Sofia à Madrid, au Bal à Paris, ainsi que dans les galleries Momenta (New-York), Talmart (Paris), Le Cube (Rabat), A. Gorgi (Tunis), etc. Il a publié un essai : Cinéma en Tunisie (Tunis, 2008) et un recueil de poésie en revue : lettres à la mort (Toulouse, 2009).Il vit et travaille entre Tunis et Beyrouth.

L’étrange vie de Hayet, depuis sa naissance à sa mort à travers trois moments de vie qui s’étalent du passé au futur. 2001, Hayet naît et grandit enfermée dans le quartier réservé de Tunis. Elle découvre le monde depuis les toits de la médina.Révolution de 2011, Hayet s’enfuit du quartier réservé et découvre la liberté. 2033, Hayet rencontre Wahid, un jeune-homme aussi esseulé qu’elle. Ensemble, ils découvrent les relations et les émotions humaines. Ils ne sont plus seuls.Les tournesols de la lune est aussi le récit fantasmé entre histoire et anticipation de la ville de Tunis.

Né à Cannes en 1981, il suit un Master de cinéma option réalisation à l’IUP SATIS. Après des années d’assistanat, il décide de se recentrer sur ses projets et de passer à la réalisation. Il réalise ainsi trois court-métrages produits : Brûlent les villes, brûle le ciel (2020 - Prix de la mise en scène Côté-Court 2021), Un point dans la foule (2017), Demain (2012). En parallèle, il suit des formations avec le G.R.E.C ou avec les Ateliers Varan et obtient des bourses comme celles de la fondation Beaumarchais. Il continue sa quête cinématographique où la politique s’entrechoque avec la poésie.

Laura, punk espagnole, la trentaine fatiguée, travaille comme saisonnière dans un verger du Sud de la France quand un coup de fil l’oblige à rentrer au pays.

Je suis né à Milan, en Italie, en 1984. Depuis 2004, pendant et après ma licence en philosophie, j'ai travaillé comme caméraman et vidéaste indépendant en Europe, aux États-Unis, en Afrique et en Amérique latine. J'ai amélioré mes compétences cinématographiques à l'étranger, en passant plus d'un an à New York City, en 2009. J'ai réalisé un certain nombre de courts-métrages, et en 2011, j'ai suivi le réalisateur David Warren sur le tournage de la série télévisée Desperate Housewives sur ABC. Je suis diplômé en tant que réalisateur du Centro Sperimentale Di Cinematografia (École nationale du cinéma) de Rome, en 2013, avec mon film de thèse Non Sono Nessuno (Ils ne sont personne), nominé pour le meilleur court-métrage au concours David Di Donatello (Académie du cinéma italien).Mes expériences professionnelles incluent le poste de directeur de seconde unité sur des films de long métrage et de directeur sur des émissions de télé-réalité liées au sport pour SKY.Je vis et travaille actuellement à Rome.

Bien que fortement défigurée par une maladie de peau chronique, Eva est extrêmement belle. Lorsqu'elle accepte un mystérieux pacte, elle commence lentement à se transformer en une poupée grandeur nature.

Alice Murgia a 27 ans et est diplômée en réalisation du Centro Sperimentale di Cinematografi. Son film de fin d’études “Margherita” est allé dans des festivals comme Alice nella città. En avril 2021, elle a participé au Torino Film Lab Next pour développer son premier long métrage avec Diero Films et travaille actuellement comme assistante réalisateur dans des films tels que “La Petite Sirène”.

Andrea a 13 ans, elle passe les étés avec sa grand-mère Gisella en Sardaigne, dans un petit village niché dans les montagnes et près de la mer. Cette année, Andrea a grandi, ou plutôt, son corps a grandi et les hommes l’ont remarqué avant elle.Elle s’accroche à ses habitudes d’enfance et veut retourner au domu de jana, avec ses amis. Mais ils ne se soucient plus de ces contes de fées, contrairement à elle, ils ont grandi maintenant. La domu était leur lieu secret et recèle un trésor qu’une inscription interdit de prendre. En fait les domus étaient d’anciennes tombes qui, selon les contes populaires, abritent de petites fées espiègles nées d’abeilles, qui apprendront aux femmes à tisser des étoffes précieuses.Pendant ce temps, Andrea attire les regards des hommes et même celui de Nicola, son coup de cœur. Elle a ses premières règles et les lumières de la maison en face de celle de Gisella s’allument. Une chanson douce vient de là; une femme tisse le métier avec un fil d’or. Avec elle, il y a aussi un homme. Ce sont Lucia et Massimo. En les observant, Andrea commence à apprécier ses nouveaux désirs et sensations. Elle trouve enfin le courage d’embrasser.Lucia est-elle une jana ?Jana est l’histoire de cet été que nous avons tous vécu et qu’aucun de nous n’oubliera jamais.

Essam Doukhou est né à Salé. À l'âge de 21 ans, il est diplômé de l'École supérieure de graphisme et de montage de Rabat. Puis, poursuit ses études à l'Université Poly-disciplinaire de Ouarzazate en obtenant une licence professionnelle en gestion cinématographique et audiovisuelle. En 2014, son premier court-métrage écrit, réalisé et monté "Dalto" a remporté le Grand-Prix de la Cinécole : Festival international du film de Marrakech. En 2016, a écrit et réalisé son deuxième court-métrage "Anti-dreaming pills" nombreuses sélections internationales/Hypatia Golden Award. En 2018, a réalisé son premier long métrage documentaire "La poésie et la musique du désert". Essam réside désormais à Rabat et est sur le point de terminer l'écriture de son premier long métrage, "Another Night".

Le périple mouvementé d'un jeune homme frustré en quête de satisfaire un besoin charnel.