Samir
Bouallegue
Il commence son aventure aux Beaux-Arts de Toulon, où il tente de s'acoquiner avec l’art vidéo. Mais rapidement, une révélation s'impose : L’art vidéo, c’est un peu comme un makroud sans datte ... Ça manque de quelque chose. Il se tourne vers l’enseignement, parce que soyons honnêtes, quel meilleur moyen d'éviter le monde de l'art que de l'enseigner ? Parallèlement, il créait des courts-métrages à l'univers absurde et, ô surprise, ses œuvres se fraient un chemin dans quelques festivals. Puis, il participe au célèbre "48h Film Project", qu'il remporte à l’échelle internationale. C’est là qu’une pensée lumineuse – ou peut-être un simple coup de fatigue – lui traverse l’esprit : « Zeubi*, et si je continuais ? ». Il se lance alors dans l’écriture de scénarios et jusqu'ici, tout va bien. "Dernier makroud avant la fin du monde" est son premier long-métrage.* « zeubi » est un terme d’argot qui a ses origines dans la langue arabe. Il est souvent utilisé de manière vulgaire et cru pour désigner le pénis masculin.