LabMed 2015
La promotion 2015 a été accueillie à Alger, Algérie, en novembre 2014, par l’Agence Algérienne de rayonnement du Cinéma-AARC, à Beyrouth (Liban), en mars 2015, à l’occasion des Beirut Cinéma Days, par la Fondation Liban Cinéma, à Oran (Algérie), en juin 2015, par l’Agence Algérienne de rayonnement du Cinéma-AARC, à l’occasion du Festival du Film d’Oran, et à Paris (France) par la SACD.
Myriam Sassine
Myriam Sassine obtient son diplôme en études cinématographiques en 2005 et une maîtrise en recherches cinématographiques en 2009. De 2005 à 2010, elle est rédactrice en chef de nombreuses émissions de téléréalité. Elle réalise en 2009 un documentaire La Cause palestinienne dans le cinéma libanais et une vidéo No Connection en 2006 sélectionnée au Festival du film de Tribeca en 2007, et distribuée via ArteEast dans plusieurs festivals et galeries d’art aux États-Unis, et de part le monde. Elle devient en 2012 productrice associée au sein d’Abbout Productions sur plusieurs films dont La Vallée de Ghassan Salhab (TIFF 2014/Berlinale Forum 2015) et Tramontane de Vatche Boulghourjian (Semaine de la critique – Cannes 2016). En 2017, elle produit Lebanon Factory qui fait l’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Myriam produit aussi des longs métrages documentaires dont e muet de Corine Shawi (FidMarseille 2013/ KVIFF 2015), Trêve de Myriam El Hajj (Visions du Réel- Nyon/ Entrevues Belfort 2015), Panoptic de Rana Eid (Festival du Film de Locarno 2017), Un Certain Nasser de Badih Massaad et Antoine Waked (Festival Lumière/Cinemed 2017). Elle devient directrice des opérations de Schortcut Films en 2016, une compagnie dédiée au financement et à la coproduction de films internationaux et co-fonde le premier festival fantastique du monde arabe Maskoon Fantastic Film Festival dont la première édition s’est déroulée à Beyrouth en septembre 2016.
Mon royaume pour un passeport
Reef, 27 ans, libanaise, parle quatre langues et travaille comme interprète à Beyrouth. Pourtant, elle déteste cette ville et encore plus, ce pays, où aucune lueur d’espoir n’apparaît. Essayant en vain de quitter son pays, Reef décide de trouver un mari de nationalité étrangère pour enfin obtenir le passeport devant lui permettra de vivre dans un des pays qu’elle convoite tant.
Anna Belguermi
Anna Belguermi étudie à la fac de lettres et de cinéma, à l’école d’arts de Cergy, et intègre la Fémis en scénario. Elle y écrit quatre longs-métrages, et est consultante sur des courts. En 2016, elle fait partie des finalistes Sopadin du Meilleur Scénario Junior et réalise son premier court-métrage ainsi que des vidéos d’art avec le collectif Paradis. Aujourd’hui scénariste, elle écrit avec des réalisateurs, des artistes vidéastes, et s’intéresse à l’écriture radiophonique.
Broderie
Début de l’été. Début des vacances. Les jeunes s’ennuient. L’arrivée d’un étranger mystérieux dans leur village va bouleverser leur quotidien. Cet étranger a un secret. L’histoire, racontée par les adolescents, varie en fonction du locuteur, des souvenirs, des mensonges, des espoirs assumés et des désirs enfouis. Finalement, l’inconnu disparaît. Les choses ont changé le temps d’un été. La fin de l’enfance.
Mehdi Barsaoui
Né en 1984 en Tunisie, Mehdi Barsaoui a été « biberonné au cinéma » par sa famille. Un père réalisateur, un beau-père producteur, un cousin vidéaste : comme une évidence, Mehdi Barsaoui s’inscrit à l’école de cinéma de Tunis après avoir passé le bac. Son cycle d’étude terminé, il s’envole pour l’Italie afin de parfaire sa formation au sein du DAMS de Bologne.
De retour en Tunisie, il travaille comme monteur avant de se lancer, à la fin des années 2000, dans le tournage de courts-métrages. Au fil de la décennie suivante, il en tourne trois, ainsi que deux documentaires. Mehdi Barsaoui dévoile son premier long-métrage en 2019, Un Fils.
Un fils
A l'été 2011, Fares et Meriem partent avec leur fils Aziz, âgé d'une dizaine d'années, pour un week-end à Tataouine, dans le sud de la Tunisie. Sur le chemin du retour, ils se retrouvent pris dans une embuscade terroriste, et une balle perdue blesse grièvement le garçon. Touché à l'abdomen, Aziz arrive à l'hôpital dans un état critique, et seule une greffe de foie pourrait le sauver. Fares et Meriem se retrouvent embarqués dans une véritable course contre la montre pour préserver la vie de leur enfant.
David Martin De los santos
Après avoir reçu de nombreux prix pour ses courts métrages de fiction, Mañana no es otro día, En el hoyo et Llévame a otro sitio, 23 de mayo, David a écrit et dirigé les documentaires ¿Generación perdida? et Ni vivos ni muertos, tous deux produits par Documentos TV (TVE, Réseau national espagnol), le plus ancien programme documentaire en Espagne. Il a également écrit et dirigé le documentaire indépendant La isla durmiente, primé aux Festivals du film de Barcelone et de Lyon. Actuellement, David Martín de los Santos est impliqué dans divers projets, tout en préparant la production de son premier long-métrage, sélectionné récemment par Meditalents, MadridCreaLab, Small is Biútuful (Espagnolas à Paris) et présélectionné pour le X Julio Alejandro Screenplay Award.
La vida era eso
Maria et Veronica, espagnoles de deux différentes générations vivant en France, partagent une chambre d’hôpital. Un carrefour vital et générationnel d’échange qui va transformer la manière dont chacune ressent la vie. Contre toute attente, la jeune femme meurt, et comme personne ne vient réclamer son corps, Maria décide d’emmener ses cendres en Espagne, à la recherche de sa famille. Là-bas, elle rencontre un homme très particulier, motard de l’Europe de l’Est, qui réussit à réveiller en elle un désir sensuel longtemps occulté et un désir de vivre qu’elle semble avoir hérité de Verónica.
Alkim Özmen
Diplômé en Film à l’Université Bilgi d’Istanbul, Alkim Ozmen, a été 1er assistant réalisateur sur plus de quatre vingt dix épisodes de séries télévisées et de dix longs-métrages, dont Once Upon a Time in Anatolia, Grand Prix par le Jury au Festival de Cannes en 2011. Il a dirigé trois courts documentaires et trois courts-métrages de fiction. Ses courts-métrages sont sélectionnés dans de nombreux festivals à travers le monde.
Châtiment
Agé de 17 ans, Goksin est un adolescent qui lutte pour trouver sa place dans le monde et pour pouvoir prendre ses propres décisions. Le Châtiment est le drame qu’il subit du fait de son environnement familial dysfonctionnel.
Yassine Marco Moroccu
Réalisateur, producteur et scénariste, Yassine Morroccu est diplômé en Technique d’audiovisuel et multimédia de l’University d’Udine. Il a réalisé deux courts-métrages, dont Gnawas et Trr !!! Issa !!! Blave Runer, pour lesquels il a été récompensé dans plusieurs festivals : Festival du film de Milan, Hollywood Spiritual Film Festival, Torino Film Festival…
Afina
Au travers du « Morning show » d’une grande radio marocaine, le public découvre l’aventure vécue par Jemal que l’animateur radio transforme en comédie pour ses auditeurs : Grandi à Essaouira, Jemal est parti aux USA après avoir gagné la loterie Green Card. Son rêve semblait se réaliser dans le désert du Nevada où il travaillait depuis deux semaines. Mais, lors d’un hold-up, il a été arrêté par le FBI. Son seul crime était sa ressemblance avec Abou Qataba, terroriste activement recherché depuis les attentats du 11 septembre. Après une année en prison, la vérité a finit par triompher, le véritable Abou Qataba a été interpellé, et Jemal a été libéré.
Omar Mouldouira
Né en juin 1973, Omar Mouldouira a suivi une formation d’ingénieur du son à la FEMIS dont il sort diplômé en 1999. Après avoir collaboré aux bandes sonores de nombreux films et documentaires, il se forme au scénario et devient lecteur pour le CNC et Equinoxe. Depuis 13 ans, il enseigne les techniques audiovisuelles, le scénario et la réalisation dans plusieurs écoles de cinéma en France et au Maroc.Il écrit et réalise plusieurs courts-métrages primés dans de nombreux festivals internationaux, dont Margelle diffusé sur France 2, 2M Maroc, BBC Arabic et TV5.Il développe également plusieurs projets de longs-métrages, lauréats de plusieurs prix d’écriture, dont Noria qui a reçu la bourse d’aide au développement au festival d’Amiens.
Noria
Sara, française trentenaire, est conductrice de métro et mène une vie monotone et solitaire jusqu’où jour elle percute une marocaine clandestine. Elle décide alors d’aller au Maroc à la recherche de la famille de l’inconnue pour contribuer à son rapatriement près des siens. Commence alors un voyage sinueux, imprévisible, plein de détours et de rencontres à travers un pays inconnu.Un voyage vers l’autre. Vers elle-même…
Karim Bensalah
Diplômé de London Film Scool, Karim Bensalah a réalisé plusieurs films, dont Les Heures blanches, Chantier(s), Le secret de Fatima, pour ne citer que ceux-là. Réalisateur, scénariste et comédien, Karim Bensalah a reçu de nombreux prix pour ses films un peu partout dans le monde (Sundance, Vaux en Velin, Festival de l’Outaouais, FESPACO, Dijon, Le Havre…). Ses courts-métrages ont été diffusés sur Arte et France 2.Également comédien dans le théâtre, Karim travaille depuis plus de 10 ans dans des projets d’éducation à l’image sur tout le territoire français dans des écoles et milieux associatifs.
Lumière noire
Algérien, fils de diplomate, Sofiane a toujours mené une vie facile à l’étranger. Étudiant en France, alors qu’il espère une grande carrière de diplomate, il est victime d’une décision administrative, et devient sans-papiers. Dans l’espoir de régulariser sa situation au plus vite, il se résout à travailler temporairement pour des pompes funèbres musulmanes. Mais devenir ambassadeur des morts va se révéler l’expérience de sa vie…
Amin Sidi-Boumediene
Né en 1982, Amin Sidi-Boumédiène obtient en 2005 son diplôme en réalisation à Paris au CLCF. Son premier court-métrage, « Demain, Alger ? » a été sélectionné dans de nombreux festivals à travers le monde. « L’Île », son second court-métrage, a gagné le Prix du meilleur film au Festival d’Abu Dhabi.
Il fait en 2014 son troisième court « Serial K. », projeté aux journées Cinématographiques de Béjaia. Il vient d’achever son premier long-métrage, « Abou Leila » tourné en Algérie, sélectionné à la 58e Semaine de la Critique.
Abou Leila
Algérie, 1994. S. et Lotfi, deux amis d’enfance, traversent le désert à la recherche d’Abou Leila, un dangereux criminel. La quête semble absurde dans l’immensité du Sahara. Mais S., dont la santé mentale est vacillante, est convaincu d’y trouver Abou Leila. Lotfi, lui, n’a qu’une idée en tête : éloigner S. de la capitale. C’est en s’enfonçant dans le désert qu’ils vont se confronter à leur propre violence.
Hussen Ibraheem
Réalisateur libanais né à Beirut, Hussen Ibrahim est diplômé en Film making de l’Institute of Cinematic arts (AQABA, JORDAN), après avoir été diplômé en Architecture intérieure. Ses courts-métrages ont été sélectionnés dans de nombreux festivals dont 3:30 qui a été primé au festival du film franco-arabe. Il a participé à plusieurs workshops de scénarios et a été sélectionné dans de nombreuses plateformes de coproduction pour le développement de son premier film Tide.Il vient de réaliser un nouveau court intitulé Sweet Disconnections, actuellement en post-production.
Tide
Un couple marié, chacun d’une citoyenneté différente, vient de perdre son enfant. Pour pouvoir sortir le corps de leur fils de l’hôpital et de sauver les restes de leur mariage troublé par cette terrible mort, le couple entreprend un voyage pour trouver les papiers officiels prouvant la nationalité libanaise de l’enfant pour pouvoir l’enterrer décemment.
Marcel Beaulieu
Marcel Beaulieu est un scénariste né en 1952 au Canada. Il commence sa carrière en 1978 en écrivant des pièces radiophoniques pour Radio Canada1. Travaillant au Québec, en France et en Europe, il collabore sur plus de quatre-vingt œuvres, avec notamment Léa Pool, Francis Leclerc, Yves Simoneau, Michel Langlois. Il fonde en 1997 un programme d'enseignement du scénario à l'Institut national de l'image et du son (INIS) à Montréal. Il est connu notamment pour Farinelli de Gérard Corbiau,(nominé aux Oscars en 1995 pour le meilleur film étranger et gagnant du Golden Globe du film étranger).
Nella Banfi
Productrice franco-italienne, Les Nuits Fauves, Cyril Collard (4 Césars), coproductrice de Nanni Moretti, et de nombreux premiers films. Ex Présidente de Meditalents, actuellement en charge du développement de l’association.
Magali Negroni
Magali Negroni est diplômée d'un DEA de l'université Paris 8. Sa recherche portait sur Saül Bass. Elle a débuté sa carrière en tant qu'assistante à la réalisation et est devenue réalisatrice, travaillant sur des courts-métrages, des publicités et des documentaires qui ont été sélectionnés en compétition à Berlin, New York et aux César.
Actuellement, elle exerce en tant que scénariste et consultante principalement au Moyen-Orient et dans les pays du Maghreb, tout en étant lectrice pour Cinémas du Monde. Elle a co-écrit, en collaboration avec Virginie Legeay, et produit les films suivants : "Les Jours d'avant" de Karim Moussaoui, "Hédi" de Mohamed Ben Attia, qui ont tous deux remporté des prix à Berlin, ainsi que "The Translator" de Rana Kazkaz, récompensé par le Prix Cinéfondation et acquis par Arte.
Romain Compingt
Romain Compingt, diplômé du Conservatoire européen d'écriture audiovisuelle (CEEA) en 2004, a coécrit ses premiers contrats avec Alain Layrac, dont un projet de film avorté pour Isabelle Adjani. Son premier travail porté à l'écran est "Populaire" de Régis Roinsard, sorti en novembre 2012, qui a reçu cinq nominations aux César 2013, dont celle du meilleur premier film. Il a ensuite coécrit et été collaborateur artistique sur "Divines" avec la réalisatrice Houda Benyamina, qui a remporté plusieurs prix, dont la Caméra d'or 2016 et le César 2017 du meilleur premier film.
En tant que coauteur et assistant à la mise en scène, il a remporté le prix du meilleur court-métrage au Screamfest de Los Angeles pour "Please Love Me Forever" de Holy Fatma. Depuis 2014, il intervient au Conservatoire européen d'écriture audiovisuelle et fait partie de l'équipe des scénaristes consultants du Groupe Ouest depuis 2015. En 2020, il a joué dans le film "Les Traducteurs" de Régis Roinsard et en 2021, il a signé le scénario et les dialogues de "En attendant Bojangles", adapté du roman d'Olivier Bourdeaut, pour le troisième film de Régis Roinsard. Il est également consultant sur plusieurs projets, dont "La Fille de Brest" d'Emmanuelle Bercot et "Les petites victoires" de Mélanie Auffret, et a été dramaturge pour le spectacle de danse contemporaine "Tutu" de Philippe Lafeuille.
Domenico Rafele
Né et élevé en Calabre, il s'est ensuite installé à Rome où il a obtenu un diplôme de philosophie avec une thèse sur le cinéma.
Il a travaillé avec Gianni Amelio, Bernardo Bertolucci et Giuseppe Bertolucci. Rafele fait également partie des scénaristes de La piovra 8 - Lo scandalo, La piovra 9 - Il patto et La piovra 10. Il a également scénarisé d'autres séries télévisées, telles que La voce del sangue, Il giovane Mussolini, Zodiaco et Mamma per caso. En 2009, il a publié son premier roman, La forma della paura, écrit avec Giancarlo De Cataldo et publié par Stile Libero (Einaudi).
Antoine Waked
Antoine Waked a étudié l'audiovisuel à l'Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA). Il a réalisé trois court-métrages : Le Matelas (2004), Giallo (2005) et le film d'animation The Big Fall (2005), qui a été sélectionné dans des festivals de film à Paris, Lyon, Sydney, Rome, au Maroc et en Egypte. Depuis 2005, il enseigne l'écriture et la réalisation à l'ALBA et travaille actuellement en tant que scénariste et responsable du développement à Abbout Productions et Shortcut Films. Il a coréalisé avec Badih Massaad, le documentaire Un Certain Nasser (2017) portrait du réalisateur pionnier du cinéma Libanais Georges Nasser. Antoine est également le co-fondateur et le directeur artistique de Maskoon Fantastic Film Festival, le premier festival du film fantastique au Moyen-Orient, dont la première édition a eu lieu en septembre 2016.
Mira El Koussa
Mira El Koussa est connue comme Scénariste, Réalisatrice et Productrice de court métrage.