LabMed 2017
La promotion 2017 a été accueillie au Caire (Egypte), en février, par le Syndicat des Artistes arabes et le Ministère de la Culture d’Egypte, en juillet, à Alger, Algérie, par le Centre Algérien de Développement du Cinéma en partenariat avec l’Institut Français d’Algérie. Ils seront accueillis à Marseille, en novembre, au MUCEM et par Les Rencontres Internationales de Cinéma Arabe.
Ludivine Saës
Ludivine Saës aborde le cinéma par le montage. Cette troisième écriture la mène au Danemark aux côtés de Thomas Vinterberg et Per Fly.De retour en France elle découvre l’univers sériel qui complète son rapport à la fiction. Au fil des montages, l’envie d’approcher la narration par le scénario se fait sentir. Elle passe par le CEEA (Conservatoire européen d’écriture audiovisuelle), devient lectrice (Arte, CNC) et se plonge en parallèle dans l’écriture.En 2018, elle intègre emergence, pour co-développer avec Marguerite Didierjean, la série digitale Toute la misère du monde. Et bénéficie de LA SÉLECTION Talents 2018 de la Fondation GAN pour le développement de Dis-leur que je reste, son premier long-métrage.
Dis-leur que je reste
Pharmacienne d’une province algérienne, Suzanne ne prend pas la mesure de ce que sa communauté pied-noire nomme encore les ‘évènements‘.Mais affrontant un quotidien chaque jour bouleversé par un entourage algérien qui recouvre sa liberté, Suzanne décide de collaborer avec chaque camp pour ne pas quitter sa terre natale. N’hésitant pas à désavouer ses plus profondes convictions.
Antoine Capliez
Antoine Capliez est auteur-réalisateur de documentaires et de fictions ( « Tallula » ; « Le garçon de nuit »), ainsi que de série TV. Son travail porte un regard sur des sujets sociétaux qui interpellent, comme : l’homophobie (série documentaire « Plus rose ma ville »), le chômage (série TV « le destin extraordinaire de Kevin Martin »), la parentalité et la précarité (documentaire « Le temps d’échanges »), la drogue (série TV « Les bas côtés ») ou encore le parcours d’une femme séropositive (documentaire « Mes cicatrices »). Dans son activité de scénariste, la marginalité et le positionnement de chacun face à la société, sont partie de ses thématiques récurrentes. Il aborde souvent ces sujets de manière très personnelle, sous une forme qui s’apparenterait au « réalisme poétique ». Aujourd’hui, il co-écrit d’A Porta Gayola, son premier long-métrage, avec Louise de Prémonville.
A porta Gayola
Lorsque Keryann, petit, voit son père, Bachir, se laisser humilier sans réagir, son monde s’écroule. Dans son quartier HLM d’Arles, son avenir semble fermé, jusqu’à ce qu’il croise la route de Luis, entraîneur charismatique de l’école taurine.
Louise De Prémonville
Après des études d’ethnologie et un passage dans une troupe de danse professionnelle, elle a travaillé en montage, principalement documentaire (MK2, Arte, France 2, France 5…) pendant 8 ans. En parallèle, elle a commencé à réaliser des courts-métrages (documentaire et fiction) dont « Les bourreaux », « Cabossés », « Les insouciants », « Le corps des vieux » sélectionnés dans des festivals (Palm Springs, Aspen, Clermont-Ferrand, Aubagne, Ebensee, Seoul…) et diffusés sur des chaînes nationales et internationales. Elle est aujourd’hui en développement de plusieurs projets documentaires et écrit A Porta Gayola, son premier long-métrage, avec Antoine Capliez.
A porta Gayola
Lorsque Keryann, petit, voit son père, Bachir, se laisser humilier sans réagir, son monde s’écroule. Dans son quartier HLM d’Arles, son avenir semble fermé, jusqu’à ce qu’il croise la route de Luis, entraîneur charismatique de l’école taurine.
Antonello Faretta
Antonello Faretta, originaire de Potenza, Italie, a réalisé de nombreux films documentaires, expérimentaux et fiction sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux –Festival de Cannes, Festival du film de Rotterdam, Hot Docs Toronto, New York Pen World Voices Festival-, des muséums -Centre Pompidou, Museum of Contemporary Art Barcelona- et galleries d’arts -Galerie du Jour Agnes B-, notamment : Lei lo Sa, Da Dove Vengono le Storie?, Il Vento, la Terra, Il Grasso sulle Mani, Nine Poems in Basilicata, Transiti, The Garden of Hope …. Montedoro est son premier film de fiction.Il développe son projet de deuxième long-métrage cinéma de fiction, Albula.
Albula
Un adolescent africain vit clandestinement sans papiers avec sa mère aveugle dans une péniche abandonnée sur les rives du Tibre, au cœur de Rome. Il mettra en danger cette vie précaire et fragile pour sauver une jeune fille italienne des eaux du fleuve. Dans l’espérance d’un miracle pour la santé de sa mère, il tente de contacter le Pape, mais n’en résultera qu’une profonde désillusion, la perte de son innocence, mais peut-être aussi une nouvelle vie…
Halima Ouardiri
Halima est une cinéaste Suisso-Marocaine qui travaille entre le Canada, le Maroc et la Suisse. Elle a reçu un B.A. en Science Politique et un B.F.A. en Film Production de la Mel Hoppenheim School of Cinema à Montréal. Son premier film Mokhtar, tourné en Super 16mm, a reçu un très bon accueil dans une centaine de festivals internationaux tel que Toronto, Berlin, Rotterdam et Dubaï, avant d’avoir été diffusé sur France 3, CBC et à la TSR. Le film a gagné de nombreuses distinctions, dont deux Prix de la Meilleure Réalisation et cinq Prix du Meilleur Film. Tourné dans un petit village du sud du Maroc, le film met en vedette les villageois, beaucoup de chèvres et un hibou. De tous les interprètes, seul le hibou est un acteur professionnel. Aujourd’hui, Halima passe au long avec Nico, un récit initiatique inspiré de son expérience comme garde du corps à Genève, sa ville natale, et avec le développement du scénario de La Camel Driving School.
Nico
Élevée à la dure par son grand frère Salim, Raïa, 21 ans, a soif de liberté. L’offre inattendue de son frère change sa destinée quand elle accepte de devenir la garde du corps de Manal, une flamboyante princesse arabe en vacances d’été à Genève. Formée sur le tas, armée d’un pistolet, Raïa devient Nico, un pseudonyme qui lui ouvre les portes de ce monde impitoyable…
Latifa Said
Photographe, Latifa a réalisé un premier documentaire court, Au revoir les enfants (Atelier FranceDoc) en 2011, puis un P.O.M. (petit objet multimédia), Douce France, en 2012. Après avoir gagné le 1er Prix de la Bourse Sirar à Aubagne avec son scénario, elle réalise en 2016 le court-métrage Jours intranquilles, produit par Le Grec et primé dans plusieurs festivals. En 2017, elle réalise un deuxième court, Terrain Vague tourné en 35 mm (Saudade Productions, Bando à Parte), présenté en première mondiale au festival de Vila do Conde.
Plus longue sera la nuit
Zina, qui vit à Marseille avec son fils, apprend que le gouvernement algérien va indemniser les femmes victimes de viols pendant la guerre civile. Tout son passé ressurgit. Elle doit faire un choix : rester et continuer à vivre comme si rien ne s’était passé ou partir et réclamer son indemnisation. Après beaucoup d’hésitations et de peur, elle décide d’aller en Algérie mais revenir sur les traces de son passé n’est pas aussi simple.
Zain Duraie
Diplômée de l’École de cinéma de Toronto en 2009 où elle a écrit et réalisé deux courts- métrages dans le cadre de son projet de remise de diplômes, Zain Duraie est entrée en 2010 comme stagiaire chez Philistine Films, avec la réalisatrice Annemarie Jacir et le producteur Ossama Bawardi. Elle y a travaillé de la préproduction à la post-production sur différents films, dont When I Saw You, The Rendez-vous et Thank You for Bombing.Elle a travaillé également travaillé sur plusieurs productions locales et internationales à de nombreux postes.Philistine Films a produit Horizon, son premier film de court métrage en tant que scénariste-réalisatrice professionnelle.
The Sea needs to heave
Le film suit une famille de classe moyenne à Amman, en Jordanie, dont la vie se déroule dans une normalité apparente alors que le fils aîné, Basil, dans sa dernière année à l’école, souffre d’une maladie mentale insoupçonnée. Les symptômes commencent à se révéler, déréglant la vie familiale de plus en plus dramatiquement. La famille doit alors faire face à un énorme stress, ainsi qu’à la pression d’une société très codée.
Sofia Alaoui
Née à Casablanca, Sofia a passé son enfance entre le Maroc et la Chine. Elle réalise des courts-métrages de documentaire et de fiction diffusés sur France 3, TV5, OCS.Son dernier documentaire Les vagues ou rien a connu un franc succès au Maroc et sa dernière fiction Qu’importe si les bêtes meurent tournée au Maroc, a gagné le Grand prix du jury au Festival du Sundance 2020.Sofia ambitionne un cinéma qui flirte avec les genres cinématographiques. En parallèle de l’écriture de son long-métrage elle écrit une série produite par Barney Production.
Au rythme de la houle
Dans un village où se côtoient surfeurs étrangers et berbères locaux, Khadija, 17 ans, voue une admiration totale à son frère, jeune prodige du surf marocain qui prépare des compétitions internationales. Mais un jour, alors que les vagues se déchaine, son frère meurt subitement, laissant derrière lui de nombreuses dettes…
Tamer Ashry Metwally
Tamer Ashry est réalisateur, scénariste cinéma et télévision en Égypte et au Moyen-Orient depuis 15 années. Il est le fondateur et PDG de BEE Media, l’une des principales sociétés de production en Égypte. Il est passionné par la création ayant un impact social, et son travail a été projeté dans de nombreux festivals internationaux.Tout récemment, Tamer Ashry a produit sa première fiction cinéma, Photocopy.Il a également été le producteur de Nawara qui a été décerné au Festival du film de Dubaï, et a été 1er assistant réalisateur sur The Blue Elephant qui a été en tête du Box Office égyptien en 2015.Il développe son projet de deuxième long-métrage cinéma de fiction, Zaidan avec Anna Elliot comme co-scénariste.
Zaidan
Un jeune égyptien, footballeur professionnel, arrive clandestinement à Marseille pour réaliser son rêve d’être engagé à l’OM. Au cours de son périple, il rencontrera des personnes qui participeront à son aventure, chacune pour des motifs très personnels.
Magali Negroni
Magali Negroni est diplômée d'un DEA de l'université Paris 8. Sa recherche portait sur Saül Bass. Elle a débuté sa carrière en tant qu'assistante à la réalisation et est devenue réalisatrice, travaillant sur des courts-métrages, des publicités et des documentaires qui ont été sélectionnés en compétition à Berlin, New York et aux César.
Actuellement, elle exerce en tant que scénariste et consultante principalement au Moyen-Orient et dans les pays du Maghreb, tout en étant lectrice pour Cinémas du Monde. Elle a co-écrit, en collaboration avec Virginie Legeay, et produit les films suivants : "Les Jours d'avant" de Karim Moussaoui, "Hédi" de Mohamed Ben Attia, qui ont tous deux remporté des prix à Berlin, ainsi que "The Translator" de Rana Kazkaz, récompensé par le Prix Cinéfondation et acquis par Arte.
Jamal Belmahi
Jamal Belmahi, est né au Maroc, d’un père marocain et d’une mère autrichienne. Scénariste depuis
plus d’une dizaine d’années, il a écrit plusieurs formats TV et également deux projets de cinéma (Les Chevaux de Dieu, Réal. Nabil Ayouch, Adieu l’Afrique Réal : Pierre-Alain Meier). Il développe actuellement plusieurs projets dont le premier long-métrage d’Idir Serghine.
Il est consultant sur plusieurs séries au Maroc et en Algérie, membre de la commission du CNC pour la contribution financière pour le court-métrage et l’un des membres fondateurs d’une association française de scénaristes professionnels : le SCA (Scénaristes de Cinéma Associés).
Nella Banfi
Productrice franco-italienne, Les Nuits Fauves, Cyril Collard (4 Césars), coproductrice de Nanni Moretti, et de nombreux premiers films. Ex Présidente de Meditalents, actuellement en charge du développement de l’association.
Lyes Salem
Lyes Salem est un acteur et réalisateur algérien né en 1973. Il a étudié les Lettres Modernes à la Sorbonne, puis a poursuivi sa formation à l'École du Théâtre National de Chaillot et au Conservatoire National d'Art Dramatique. Après sa formation en 1998, il a joué des pièces de Shakespeare, Molière, Büchner ou Ostrovski dans certains des principaux théâtres nationaux. Il a également joué et mis en scène "Djelloul, le résonneur", adapté de Malek Alloula.
Au cinéma et à la télévision, il est apparu dans des films de Maurice Failevic, Benoît Jacquot et Hamid Krim. En 2001, Lyes réalise son premier court-métrage, "Jean-Farès", qui a été largement sélectionné dans des festivals nationaux et internationaux. Avec son deuxième court-métrage, "Cousines", tourné à Alger, il remporte le César du meilleur court-métrage en 2005. Par ailleurs, on a pu le voir en tant qu'acteur dans des films tels que "Alex", "Banlieue 13", "Munich", "A ton image", "L'école de la chair", "Filles uniques", "Délice Paloma" et dans la série "L'Affaire Ben Barka".
En 2008, Lyes Salem se met de nouveau derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage, "Mascarades", dans lequel il tient également le rôle principal, celui de Mounir. Mounir est un jeune Algérien dont la sœur Salima est ridiculisée dans le village à cause de sa narcolepsie. Ce film lui vaut une nomination aux César 2009 dans la catégorie du Meilleur premier film. Son deuxième long-métrage est "L'oranais" (2014).
Marcel Beaulieu
Marcel Beaulieu est un scénariste né en 1952 au Canada. Il commence sa carrière en 1978 en écrivant des pièces radiophoniques pour Radio Canada1. Travaillant au Québec, en France et en Europe, il collabore sur plus de quatre-vingt œuvres, avec notamment Léa Pool, Francis Leclerc, Yves Simoneau, Michel Langlois. Il fonde en 1997 un programme d'enseignement du scénario à l'Institut national de l'image et du son (INIS) à Montréal. Il est connu notamment pour Farinelli de Gérard Corbiau,(nominé aux Oscars en 1995 pour le meilleur film étranger et gagnant du Golden Globe du film étranger).