LabMed 2018
La promotion 2018 a été accueillie à Tanger (Maroc) du 9 au 17 mars, en partenariat avec le Festival du Film Marocain et le Centre Cinématographique Marocain.
La deuxième session s’est déroulée à Marrakech, du 6 au 14 juin pour le groupe « Maroc » et du 17 au 22 juin pour le groupe « Méditerranée », en partenariat avec l’Institut Français de Marrakech & l’Ambassade de France au Maroc.
La troisième session se déroulera à Marseille, au FRAC et à La Vieille Charité, du 8 au 14 novembre pour le Groupe « Région Sud », du 11 au 16 novembre pour le Groupe Méditerranée, en partenariat avec la Région Sud et la Ville de Marseille. Puis pour le groupe Maroc à Rabat, du 28 octobre au 3 novembre,en partenariat avec le Centre Cinématographique Marocain.
Yassine El Idrissi
Yassine el Idrissi (1983, Maroc) s’est passionné pour la photographie et l’image dès l’âge de 16 ans. Il a été journaliste pour plusieurs journaux marocains (Al Masae) et internationaux. En 2009, il a réalisé son premier court métrage documentaire, Waiting for the snow. En 2013, il est sorti diplômé de la Netherlands Film Academy. Il se consacre aujourd’hui à la réalisation. Ces films ont été projetés dans plus de 90 festivals (Rotterdam Film Festival, Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand…).
Saffron's land
Dans un village isolé de l’Atlas, subsiste une vieille croyance selon laquelle le safran serait maudit, provoquant la mort des habitants. Mais un homme, Hassan, ne croit pas à cette malédiction et tente en secret, d’en relancer la production pour sortir le village de la misère.
Emilie Aussel
Née en 1980 à Montpellier, j’ai grandi dans un petit village de l’arrière pays. Cette enfance et cette adolescence au cœur de terres, sous le soleil, ont profondément marqué mon imaginaire.A 18 ans, je suis partie étudier aux Beaux-Arts de Montpellier puis à la Villa Arson à Nice. Je me suis exercée à la peinture, à la photo et finalement à la vidéo. Aux Beaux-Arts, j’ai commencé à écrire mes premiers récits, des nouvelles me servant ensuite de scénario. Je flirtais alors avec la narration et la mise en scène. Après une année de vagabondage entre Lyon, le Burkina Faso et Berlin, je suis allée au Fresnoy. En 2006, je me suis retrouvée à Paris, dans cette bucolique Cité des Arts de Montmartre et j’avais encore du mal à trouver ma place entre art et cinéma. Au fil des années, mon parcours m’a permis d’expérimenter différentes formes du récit, d’explorer les matières de l’image et du son, ainsi que plusieurs approches du montage (vidéo, installations multi-écran, court-métrage). Parallèlement à ces expérimentations, j’ai collaboré à des créations chorégraphiques, théâtrales et musicales pluridisciplinaires et élabore ainsi des installations vidéos destinées à la scène. Et puis il y a eu ce film déclencheur, L’ignorance invincible, produit par le G.R.E.C. Mon travail personnel a évolué vers un cinéma plus narratif, sans renier ses origines, mais en s’en nourrissant. J’avais choisi le cinéma. Depuis 2009, produite par Shellac et Thomas Ordonneau, j’ai réalisé 4 courts métrages sur la jeunesse et ses émois.Des films de bande et de solitude où se racontent des histoires d’amitié et d’amour pour faire le portrait d’une jeunesse consciente d’elle-même, non dépourvue d’humour, d’ironie et de romantisme. Une jeunesse en quête d’absolu et de communauté émotionnelle, cherchant ici-bas ce quelque chose qui la dépasse.Chaque film a trouvé sa forme singulière, sa bande, ses héroïnes et héros, et pas à pas je me suis rapprochée des acteurs et (ré)-écris avec eux les scénarios. Ainsi ont suivi Do you believe in rapture? (film fondateur où j’ai débuté ma collaboration avec le duo batterie-électronique Postcoïtum) Petite Blonde et Ta bouche mon paradis.Mes films ont été présentés en France et à étranger (Pantin, Aix-en-Provence, Brive, Nice, Paris, Vendôme, Vila do Conde, Genève, Rotterdam, Clermont-Ferrand, Drama, Thessalonique). Parallèlement, je mène de nombreux ateliers cinéma avec des adolescents et des jeunes adultes. Chaque atelier est pour moi le moyen d’être au contact de jeunes gens qui pourraient peupler mes récits, de les inviter à écrire, à jouer, à filmer, à parler d’eux, de leurs sentiments, de leurs rapports aux autres, au monde. Je mène aussi des workshops en École d’Arts, École d’art dramatique, ou avec le G.R.E.C.Mourir jeune est mon premier long-métrage. L’auteure Emmanuelle Bayamack-Tam m’a accompagnée dans l’écriture et l’élaboration du film.
L'été l'éternité
1995. Dorothée, 15 ans, dédaigne les nourritures terrestres et met à l’épreuve son corps dans une pratique à haut niveau de la gymnastique. Elle est filiforme, déterminée et arrogante. Née dans une famille de gros, Dorothée s’est toujours sentie différente des siens et a choisi une autre vie. En quête d’absolu et de perfection, elle s’entraîne jusqu’à épuisement avec son coach Gérald, bravant douleur et danger. Dorothée n’a peur de rien, est prête à tout pour s’envoler. Un week-end de retour au village, elle retrouve son amie d’enfance Joséphine. Elle rencontre un garçon androgyne, Dylan, meilleur ami du petit ami de Joséphine, Mathieu. Alors qu’ils s’apprêtent à aller dans une fête en pleine nature non loin de là, Dorothée décide de les accompagner pour ne pas mourir conne. Cette nuit-là, dans cette étrange fête où des corps divers et variés dansent avec singularité sur une musique électronique répétitive, Dylan regarde Dorothée et lui sourit. Ce sourire et cet autre monde éveillent son être à un besoin enfoui de sensualité et de fusion, à un autre mouvement. En s’abandonnant à la danse et à l’amour, Dorothée libère son corps et connaît enfin l’extase tant convoitée.
Jean-Baptiste Dusséaux
Marqué très jeune par les photos d’Henri Cartier-Bresson, Josef Koudelka ou Eliott Erwitt, je me suis parfois rêvé photographe de guerre, mais en réalité, je ne me souviens pas avoir voulu faire autre chose que scénariste et réalisateur de films.Persuadé que la création n’est possible que si l’on connaît le monde qui nous entoure, j’ai commencé par des études d’ethnologie et un « exil » de trois années à Budapest, où la maîtrise de la langue hongroise m’a donné la chance de travailler sur le tournage du Cheval de Turin, le dernier film du grand réalisateur Béla Tarr. Ses méthodes de travail insolites, son exigence tant technique qu’artistique et son univers visuel proche de la photographie demeurent pour moi une expérience unique qui m’a profondément marqué.J’ai commencé ma carrière professionnelle avec le documentaire, réalisant une dizaine de films de politique et d’histoire pour la télévision et le cinéma. Pour autant, je n’ai jamais délaissé mon attirance pour la fiction, la création d’histoires et d’images. En 2013, j’ai écrit et réalisé un premier court-métrage, Ceteris Paribus, présenté dans plusieurs festivals français et internationaux. En 2018, mon second court-métrage, Vénère, une comédie-musicale Bollywood, obtient la mention spéciale du jury du festival HLM sur cour(t). Je prépare actuellement mon troisième court-métrage, Tatoués.Diversifiant les moyens d’expression, je me suis également tourné vers l’écriture de bandes-dessinées. Traitant de la Révolution russe de 1917, Kamarades est ma première série en tant que scénariste.Je prépare actuellement de nouveaux documentaires pour la télévision et le cinéma, et développe un scénario de long-métrage de fiction sur le football féminin.
L'argentine
Joueuse de football professionnelle à l’Olympique de Marseille, Océane est lameilleure joueuse du club. Ses efforts depuis l’enfance pour être au plus haut niveausemblent enfin payer, puisqu’elle est en passe d’être sélectionnée en équipe deFrance pour la Coupe du Monde.Mais, après une saison compliquée, les dirigeants du club recrutent Fanny, unejeune attaquante prometteuse et ambitieuse. Son arrivée au sein de l’équipe faitvaciller les certitudes d’Océane. Est-elle encore assez douée pour rester au top ?
Marc Obin
En 2001, tout juste diplômé en Architecture, Marc laisse son diplôme à son École d’Architecture de Marseille-Luminy pour entrer dans l’univers du Cinéma par la porte de la Décoration.Pendant cinq ans, Marc apprend « sur le terrain » toutes les étapes de la réalisation d’un film comme assistant décorateur, de la préparation à la post-production en passant par le tournage, sur des films comme « Narco » (Tristant Aurouet & Gilles Lellouche), « Je vais bien, ne t’en fais pas » (Philippe Lioret), « Ne le Dis à Personne » (Guillaume Canet) ou encore « Le Concert »(Radu Mihaileanu). En 2006, il réalise son premier court-métrage, « APPEL EN ABSENCE », avec Simon Buret (le chanteur du groupe AaRON) puis « VIEILLESSE ENNEMIE » en 2008 avec Sara Forestier et Philippe Nahon.Il consacre les années qui suivent à la photo, au montage et à l’écriture et réalise des clips pour différents artistes tels Hugh Coltman, Asaf Avidan, Louane, Raphaël, Brigitte, Hoshi, Malo’, Dani, Jacky Terrasson & Stéphane Belmondo ou Laurent Voulzy – dont 2 avec le comédien Pierre Richard (« The End of the World » de Hugh Coltman et « Mr William » du Aurore Voilqué Septet. En parallèle, Marc réaliste quelques films digitaux pour Armani et L’Oréal, avec des comédiennes comme Sarah Gadon et Eva Green.Ces expériences l’aident à construire un univers filmique original qu’il ne cesse de faire évoluer, et qu’il met en scène dans son 3ème court-métrage : « AMOR AMOR » en 2016, ainsi que le premier épisode d’une série documentaire sur des portraits de Chefs, avec Wake Up Productions : « Bistronomie : les combattants parisiens », et développe son premier long-métrage : « De peur qu’il ne se sauve » avec Nicolas Peufaillit, le co-auteur d’ « Un Prohète » de Jacques Audiard.
De peur qu'il ne se sauve
C’est l’histoire d’un type qui fait tout pour réaliser son rêve. C’est l’histoire d’un type qui quand son rêve devient réalité va tout faire, tout, pour le détruire.C’est l’histoire d’un homme qui a tellement besoin de l’amour d’une femme qu’il fait tout pour les faire fuir, toutes.Bref, c’est l’histoire d’un bonheur qui ne peut que se fuir, de peur qu’il ne se sauve.
Ayoub Layoussifi
Né en 1983 à Casablanca au Maroc, Ayoub Layoussifi aime parler de sujets réels et forts qui peuvent toucher un large public. Acteur et réalisateur, il se forme à l’Actors Studio à Paris (Atelier de la méthode, Joël Bui) et décroche un Master Pro. à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis en Réalisation et Création.Du documentaire à la fiction, il fait ses armes entre la France et le Maroc en tant que scénariste, acteur et/ou réalisateur. Après plusieurs premiers rôles dans des courts-métrages, téléfilms, séries TV, et long-métrages tel Les griffes du passé de Abdelkrim Derkaoui (2015), il se distingue à l’international en donnant la réplique à Nicole Kidman dans Queen of the Desert de Werner Herzog (2015), ou bien 13 hours de Michael Bay (2016).En 2017, il signe la réalisation de TIKITAT-A-SOULIMA, court-métrage de fiction ayant obtenu la contribution financière du CNC en 2014 et sélectionné au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand 2017 dans la SECTION « Regards d’Afrique » .Le film a reçu plusieurs prix au Maroc et en Europe et une quinzaine de sélections à travers le monde. Ayoub Layoussifi travaille actuellement à l’écriture de son premier long-métrage, MEKTOUB. Le scénario est co-écrit avec David Azoulay.
Mektoub
Paris, dans les années 80, Rachel, mère de famille aimante, se voit obligée de renouer avec Malek, son amour de jeunesse, afin de sauver Simon, son fils. Seul problème : Malek est en réalité le père biologique du jeune homme et Alain, le mari de Rachel, l’ignore.
Jaad Gaillet
Jaad Gaillet est un réalisateur franco-marocain qui a grandi à Paris. Il a combiné ses études de génie mécanique à l’Université Pierre et Marie Curie avec des études d’anthropologie au MNHN et au Cinéma du Réel à Paris. Après ses études au Cinéma du Réel à Nanterre et Naples, il a été sélectionné pour l’atelier de Web documentaire à la Gaîté Lyrique à Paris. Plus tard, il a obtenu un Master en Cinéma à l’Esav de Toulouse. Suite à ses études, il a réalisé de nombreux films documentaires courts mais aussi long. Il travaille actuellement sur un projet de long métrage fiction “Points noirs”.
Points noirs
Leyla, journaliste franco-marocaine de trente ans se rend dans le Haut-Atlas pour un projet documentaire sur les chasseurs de sangliers. La jeune journaliste doit alors faire face à la disparition de tous les sangliers abattus, évènements dont elle et sa caméra sont les seuls témoins.
Yasmine Chouikh
Yasmine a commencé dès 14 ans à être stagiaire sur des tournages et à travailler des scénarios. Après des études de psychologie, elle a suivi une formation d’été à la FEMIS à Paris.En 2006 elle a tourné son court court-métrage, El bab, puis, en 2010, son second, El djinn, en 2010.Aujourd’hui elle anime aussi une rubrique cinéma à la télévision et présente sur Internet des court-métrages qu’elle a apprécié.
Until the end of time
Tout est prêt pour la Ziara d’été (pèlerinage), période à laquelle des centaines de familles viennent se recueillir sur les tombes de leurs défunts, sous la protection de Sidi Boulekbour, un marabout bienveillant niché en haut de la crête, qui veille sur les âmes des défunts des villages alentours.Dans le bus qui transporte les pèlerins se trouve JOHER, une sexagénaire qui vient pour la première fois se recueillir sur la tombe de sa sœur. Elle fait la connaissance d’ALI, fossoyeur et gardien du cimetière. Elle lui demander de l’aider à organiser ses propres funérailles.L’organisation, étape par étape, des futures funérailles de JOHER, va bouleverser le quotidien de ALI et le cimetière va se transformer alors en théâtre amoureux.
Faiçal Benaghrou
Après 10 années d’engagement forcé à l’armée, Faiçal Ben fait aujourd’hui partie de cette jeune génération de cinéastes marocains sur laquelle on peut compter. Autodidacte, il a enfin trouvé dans le 7ème Art ce qu’il cherchait depuis si longtemps : sa liberté d’expression et de création.Ayant débuté sa carrière en tant que monteur, puis assistant-réalisateur sur plusieurs films institutionnels, courts-métrages et séries web, il s’attache à la réalisation de plusieurs films pour des manifestations culturelles et artistiques. En parallèle, il s’essaye à l’écriture scénaristique pour ses propres projets de courts et longs métrages, et pour des séries télévisées marocaines.Suite à deux films expérimentaux (Décalage, 2015 et Confusion, 2016) , il réalise son premier court métrage fiction, Alter Ego, produit en 2016 et sélectionné dans plusieurs festivals internationaux.Son second court métrage, Ales, produit début 2018 a reçu la Mention Spéciale du Jury au 19ème Festival National du Film de Tanger et poursuit sa tournée des Festivals à l’international.En post-production de son troisième court métrage (Femme à Clefs, 2018), Faiçal se consacre maintenant à l’écriture de son premier long métrage « Barzakh ».
Barzakh
L’année de ses 20 ans, Hani apprend qu’il est reçu à l’école des beaux-arts mais qu’il doit intégrer l’école militaire afin de suivre le parcours que son père a imaginé pour lui. C’est alors une longue quête d’émancipation qui démarre pour ce jeune marocain, à travers des fragments de vie marqués par cette ambition de transformer son destin.
Mohamad El-Hadidi
Mohamad El-Hadidi est un réalisateur, producteur et directeur de la photographie égyptien. Il est également cofondateur de “Rufy’s Films”, une maison de production indépendante basée à Alexandrie. Né en 1986, il a étudié le cinéma indépendant dans l’atelier du Centre Culturel des Jésuites à Alexandrie en 2009/2010. Il a commencé à travailler comme caméraman et assistant réalisateur dans le long métrage “Hawi” d’Ibrahim El Batout en 2010. En tant que directeur de la photographie, il a reçu de nombreux prix comme le Prix de l’Union européenne en 2011 et le Grand Prix Photo Marathon d’Egypte en 2012.En 2013, il a réalisé le court métrage “Alban Wady ElNeel” qui a remporté de nombreux prix comme la bourse Plaza de la Bibliotheca Alexandrina pour les courts métrages en 2012, le meilleur court métrage du 9ème festival des images de 2013 et le prix pour le meilleur court métrage au 18e Festival national du cinéma égyptien en 2014. En 2013, il a également codirigé, coproduit et coréalisé le long métrage collaboratif “The Mice Room” avec 5 autres cinéastes.Depuis il a travaillé comme producteur et directeur de la photographie dans de nombreux courts et longs métrages. Ces derniers ont été projetés dans le monde entier ,dans des festivals prestigieux tels que la Berlinale, l’IDFA, Tampere, Dubaï et AFI Fest. Actuellement, il travaille sur un projet de long métrage “La dernière nuit”.
La dernière nuit
Dans un monde entre rêve et vie éveillée, Reem et Oussama, un jeune couple perturbé dans la trentaine sont en train de parcourir une liste de chose à faire durant leur dernière nuit ensemble. Dans le cadre de sa quête pour vaincre la dépression en Égypte post-révolutionnaire, le couple d’amoureux est convaincu que ce qui leur convient le mieux est de se suicider. Cependant, alors qu’ils marchent dans les rues vides d’Alexandrie, Reem commence à avoir des doutes, mais Osama ne peut accepter le fait qu’elle ne meurt plus. Sa réaction choquante l’amène à s’interroger sur ses intentions et sur leur relation ainsi que sur l’idée de l’amour en général. Alors que la conversation entre les deux dégénère, le conflit devient physique.
Ismahane Lahmar
Née en octobre 1982 à Paris, Ismahane passe son enfance en Tunisie auprès de ses grands-parents. Après des études post-bac en économie et gestion et en langues étrangères appliquées à l’économie, elle part au Canada et accompagne un ami en tournée. C’est lors de ce voyage qu’elle se découvre une passion pour la réalisation. Elle s’inscrit alors dans une école de réalisation audiovisuelle et obtient alors un Master. Après un petit nombre de projets, elle retourne en Tunisie avec un projet de long-métrage. Elle y réalise deux documentaires. De retour à Paris, elle se lance alors dans l’écriture de son long-métrage Une famille respectable.
Une famille respectable
Houda et Achraf, nouveaux mariés, deviennent candidats au statut tant convoité de « famille respectable ». Surveillés par un couple de divinités garant de l’ordre religieux et moral, Sidna et Sitna, les jeunes mariés se retrouvent obligés de vivre comme prisonniers d’une vie, qui pour leurs mères se doit être parfaite.
Mehdi Salmi
Né au Maroc dans les années 80, Mehdi poursuit ses études des cinémas à Paris au sein de l’EICAR (Ecole Internationale de Création Audiovisuelle et de Réalisation) où il commence par un BTS en gestion de production avant de se diriger vers un cursus en réalisation cinématographique et audiovisuelle. En 2006, il entreprend de revenir s’installer définitivement au Maroc afin d’y tenter sa chance.Il passe d’abord par la case assistanat de réalisation avant de réaliser « Cicatrices » en 2009. Après des passages dans plusieurs festivals, le film obtient un franc succès aussi bien auprès du public marocain qu’à l’international. Ce qui lui valut quatre grands prix le dernier étant le grand prix d’or de création au festival international du cinéma et de la télévision du Liban en avril 2011. En 2014, Il fonde une petite société de production qu’il appelle Fade In, et se lance corps et âme dans la préparation de son premier long-métrage. Au gré de ses films, Mehdi tient à exprimer, son aversion contre les injustices, son engagement contre l’hypocrisie sociale et son combat contre les travers voire les conséquences de nos sociétés contemporaines.
Quelque part entre le rose et le bleu
Le film retrace trois périodes cruciales – jeune adolescence (12-13ans), mi-adolescence (16-17ans) et jeune adulte (sept années plus tard) – de la vie de Shams-Eddine, jeune marocain(e), hermaphrodite, à la recherche de son identité, en quête d’amour et surtout, d’amitié. Déclaré(e) et élevé(e) comme un garçon, son univers bascule lorsqu’il (elle) prend conscience avec effroi, qu’il (elle) n’est ni femme, ni homme, mais les deux à la fois. Déchiré(e) entre sa jeunesse et son désir d’exploration de soi, il (elle) est confronté(e) à des événements qui le(a) forceront à remettre en question ses idées préconçues sur la masculinité, la féminité, la sexualité, la famille et l’amour.
Karima Guennouni
Après 2 ans d’études aux Etats-Unis, Karima intègre l’ESRA à Nice. C’est lors de ces 5 années passées en France, entre études et premières expériences professionnelles, qu’elle débute une carrière dans le cinéma, d’abord en production, puis à la mise en scène.Elle rentre au Maroc en 2011 et commence aussitôt à travailler sur toutes sortes de production internationales dont Exit Marrakech (Caroline Link), Loin des Hommes (David Oelhoffen), Eye on Juliet (Kim Nguyen), Mission Impossible 5 (Christopher McQuarrie), La Promesse de l’Aube (Eric Barbier) …En 2017 Karima réalise son premier court métrage “Ferraille“ ; depuis le début de l’année 2018, “Ferraille“ a déjà été sélectionné dans 24 Festivals. Aujourd’hui elle co-écrit son 1er long métrage, “Grand-Petit frère“ (Ferraille, le long métrage), avec David Villemin.
Feraille
Sarah s’apprête à reprendre ses études quand elle apprend qu’Adam, son “grand-petit frère“ autiste a été interné. Sarah fait évader son frère, et décide de l’emmener avec elle jusqu’à AgadirAu volant de sa 4L rouge, l’Odyssée de Sarah à travers l’Atlas se transformera, au fil de ses rencontres, en véritable voyage initiatique et l’amènera à se réconcilier avec elle même, avec sa famille, mais surtout avec la vie.
Sabrina Chemloul
Sabrina Chemloul réalise son premier court-métrage, “Ces images qui me regardent”, en 2002. Ce poème visuel en 16 mm, composé à partir de photographies et d’images d’archives, a été intégré à la scénographie de la pièce “Le Poète Encerclé”, mise en scène par Réda Kateb en 2003. Elle poursuit ensuite son parcours professionnel au Canada puis aux Etats-Unis où elle réalise un second court-métrage, “Mario’s Flower”, en 2005, et collabore à de nombreux longs-métrages et séries télévisées comme scripte (HBO, PBS, Comedy Central).Son scénario de long-métrage, “La Bâtarde”, a obtenu l’Aide à la Réécriture du CNC, avant d’être sélectionné par la SODEC pour la résidence d’écriture Atelier Grand Nord, au Canada, en 2016. Il a également été préselectionné par Cinephilia Inspire Residency à New York en 2017, puis par le Rawi Screenwriter’s Lab (Sundance), en Jordanie, en 2018.Sabrina Chemloul est actuellement en cours de réécriture du scénario “La Bâtarde” au sein de la résidence Méditalents. Elle prépare par ailleurs la production de son troisième court-métrage, “Deux ou trois choses que je ne sais pas d’elle”, et vient d’être sélectionnée pour le programme Africadoc 2018 mené par Ardèches Images, pour son projet de documentaire, “Celle à qui je n’ai jamais dit maman”.
La bâtarde
Oran, Algérie, Octobre 1988. Alors que le pays est secoué par des émeutes et que les jeunes réclament la liberté et la démocratie, Yasmine, une jeune fille de 17 ans, vivant seule avec sa mère, fugue. Ayant grandi en France, depuis sa naissance jusqu’à l’âge de 10 ans, Yasmine est une jeune fille déracinée qui oscille entre pulsions de mort et fureur de vivre. Son amitié avec Kenzi, une jeune femme à la rue, va bientôt nourrir un double désir de vengeance.
Ludivine Saës
Ludivine Saës aborde le cinéma par le montage. Cette troisième écriture la mène au Danemark aux côtés de Thomas Vinterberg et Per Fly.De retour en France elle découvre l’univers sériel qui complète son rapport à la fiction. Au fil des montages, l’envie d’approcher la narration par le scénario se fait sentir. Elle passe par le CEEA (Conservatoire européen d’écriture audiovisuelle), devient lectrice (Arte, CNC) et se plonge en parallèle dans l’écriture.En 2018, elle intègre emergence, pour co-développer avec Marguerite Didierjean, la série digitale Toute la misère du monde. Et bénéficie de LA SÉLECTION Talents 2018 de la Fondation GAN pour le développement de Dis-leur que je reste, son premier long-métrage.
Dis-leur que je reste
Pharmacienne d’une province algérienne, Suzanne ne prend pas la mesure de ce que sa communauté pied-noire nomme encore les ‘évènements‘.Mais affrontant un quotidien chaque jour bouleversé par un entourage algérien qui recouvre sa liberté, Suzanne décide de collaborer avec chaque camp pour ne pas quitter sa terre natale. N’hésitant pas à désavouer ses plus profondes convictions.
Antoine Capliez
Antoine Capliez est auteur-réalisateur de documentaires et de fictions ( « Tallula » ; « Le garçon de nuit »), ainsi que de série TV. Son travail porte un regard sur des sujets sociétaux qui interpellent, comme : l’homophobie (série documentaire « Plus rose ma ville »), le chômage (série TV « le destin extraordinaire de Kevin Martin »), la parentalité et la précarité (documentaire « Le temps d’échanges »), la drogue (série TV « Les bas côtés ») ou encore le parcours d’une femme séropositive (documentaire « Mes cicatrices »). Dans son activité de scénariste, la marginalité et le positionnement de chacun face à la société, sont partie de ses thématiques récurrentes. Il aborde souvent ces sujets de manière très personnelle, sous une forme qui s’apparenterait au « réalisme poétique ». Aujourd’hui, il co-écrit d’A Porta Gayola, son premier long-métrage, avec Louise de Prémonville.
A porta Gayola
Lorsque Keryann, petit, voit son père, Bachir, se laisser humilier sans réagir, son monde s’écroule. Dans son quartier HLM d’Arles, son avenir semble fermé, jusqu’à ce qu’il croise la route de Luis, entraîneur charismatique de l’école taurine.
Louise De Prémonville
Après des études d’ethnologie et un passage dans une troupe de danse professionnelle, elle a travaillé en montage, principalement documentaire (MK2, Arte, France 2, France 5…) pendant 8 ans. En parallèle, elle a commencé à réaliser des courts-métrages (documentaire et fiction) dont « Les bourreaux », « Cabossés », « Les insouciants », « Le corps des vieux » sélectionnés dans des festivals (Palm Springs, Aspen, Clermont-Ferrand, Aubagne, Ebensee, Seoul…) et diffusés sur des chaînes nationales et internationales. Elle est aujourd’hui en développement de plusieurs projets documentaires et écrit A Porta Gayola, son premier long-métrage, avec Antoine Capliez.
A porta Gayola
Lorsque Keryann, petit, voit son père, Bachir, se laisser humilier sans réagir, son monde s’écroule. Dans son quartier HLM d’Arles, son avenir semble fermé, jusqu’à ce qu’il croise la route de Luis, entraîneur charismatique de l’école taurine.
Christophe Lemoine
Christophe Lemoine est un scénariste, réalisateur, acteur, scénariste de bande dessinée et un écrivain de littérature de jeunesse français.
Né au Maroc, il arrive en France à 13 ans. Sa carrière se lance pendant une décade entière dans le monde du théâtre, où il s'investit comme comédien et metteur en scène. Il commence progressivement à écrire pour la scène. Il décide alors, la quarantaine sonnant, de ne se consacrer qu’à l’écriture.À partir des années 2000, où il devient écrivain pour la jeunesse et scénariste BD."Les trois imposteurs" (2005-2006), en collaboration avec Jean-Marie Woehrel, est sa première BD publiée.
Il scénarise également les adaptations de "Robinson Crusoe", dessin de Jean-Christophe Vergne (2007), de "L'Odyssée", dessin de Miguel Imbiriba (2010) et "L'île au trésor", dessin de Jean-Marie Vergne (2010) pour la collection "Romans de Toujours" des Éditions Adonis. De même, il scénariste "L'Incroyable Music Hall !", dessin de Bruno Bazile, en parution périodique dans "Spirou".En 2010, la réalisation d’un court métrage qui connaît une jolie carrière l’amène à envisager l’écriture pour le cinéma.Scénariste pour le cinéma, l’animation et la télévision, auteur passé par la Sélection Annuelle du Groupe Ouest en 2012, il intervient également souvent comme consultant, coach ou script-doctor.Il a reçu le Prix des Écoles au festival Terre de Bulles de Langeac 2012 pour "La Guerre des Boutons", le Prix de la Ligue de l'Enseignement au festival BD Boum de Blois 2012 pour "Clara", le Prix Latulu 2015 pour "Poil de Carotte".
Jamal Belmahi
Jamal Belmahi, est né au Maroc, d’un père marocain et d’une mère autrichienne. Scénariste depuis
plus d’une dizaine d’années, il a écrit plusieurs formats TV et également deux projets de cinéma (Les Chevaux de Dieu, Réal. Nabil Ayouch, Adieu l’Afrique Réal : Pierre-Alain Meier). Il développe actuellement plusieurs projets dont le premier long-métrage d’Idir Serghine.
Il est consultant sur plusieurs séries au Maroc et en Algérie, membre de la commission du CNC pour la contribution financière pour le court-métrage et l’un des membres fondateurs d’une association française de scénaristes professionnels : le SCA (Scénaristes de Cinéma Associés).
Ismaël Ferroukhi
Né au Maroc, Ismaël Ferroukhi arrive en France durant son enfance et grandit dans une petite ville du sud. En 1992, il écrit et réalise son premier court métrage, L' Exposé, sélectionné à Cannes dans la catégorie Cinéma en France. Il y obtient le prix du meilleur court métrage et le prix Kodak. Cette même année, le jury du Festival de Clermont-Ferrand lui décerne son prix spécial.
Deux ans plus tard, il rencontre Cédric Kahn et co-écrit avec lui Trop de bonheur. Le film, co-produit par Arte, est présenté à Cannes. S'en suit une autre collaboration entre les deux hommes puisqu'ils écrivent ensemble Culpabilite zero. En 1996, il réalise son second court métrage, L' Inconnu, avec dans le rôle titre une certaine Catherine Deneuve. Dans un même temps, il écrit et met en scène deux téléfilms (Un été aux hirondelles et Petit Ben).
Son premier long métrage, Le Grand voyage, voit le jour en 2004. En racontant l'histoire de Reda, un jeune lycéen qui doit conduire son père à la Mecque, Ismaël Ferroukhi obtient les éloges de la profession et reçoit le Prix Luigi de Laurentiis du Meilleur premier film à la Mostra de Venise 2004. Après ce succès, il retrouve Cédric Kahn et co-écrit avec lui L' Avion, un récit poétique sur l'enfance avec Isabelle Carré et Vincent Lindon. Il rejoint ensuite le collectif Enfances pour lequel il réalise un court métrage sur l'enfance de Jean Renoir avec Clotilde Hesme.
En 2011 sort sur les écrans son second long métrage ayant pour thématique centrale la religion : Les Hommes libres. Pour l'occasion, il fait de Tahar Rahim un jeune algérien vivant du marché noir pendant la Seconde Guerre mondiale qui voit sa vie transformée lorsque la police l'arrête et l'oblige à espionner la Grande Mosquée de Paris.