D’origine libano-canadienne, Katia Jarjoura est réalisatrice et spécialiste du Moyen-Orient. Installée à Paris depuis 2010, elle a couvert plusieurs zones de conflits dont le Liban, la Syrie, l’Irak, Gaza, l’Afghanistan, le Yémen et a réalisé divers reportages et documentaires pour la chaine franco-allemande ARTE. Parmi ses films les plus remarqués: Entre Deux Fronts (Meilleur film libanais au festival Ayyam al Cinemaiyya de Beyrouth), L’Appel de Kerbala, (Figra et FIPA 2004), Goodbye Moubarak (meilleur film au Beirut International film festival), Liban, de fracture en fracture (projeté au Prix Bayeux des Correspondants de Guerre 2014). Elle a aussi réalisé deux courts métrages de fiction : Dans le Sang sur l’héritage de la guerre civile au Liban (prix France 2 au festival de Brest, 2009) et Seul le Silence sur la violence de l’exil chez les réfugiés syriens (diffusion sur France 3, 2018). Katia est aussi consultante scénarios, lectrice au CNC et au Doha film Institute, et intervenante dans des ateliers de formation (Cinémathèque française, le Grec, le Socle). En 2022, elle a réalisé un documentaire de création Les Échappées, sur des artistes syriennes exilées en Europe, qui a été sélectionné en compétition au FIPADOC. Aujourd'hui, elle développe deux projets : une adaptation documentaire du texte de l’écrivain libanais Charif Majdalani « Beyrouth 2020, journal d’un effondrement », conçu dans le cadre de l’Atelier documentaire de la Fémis 2022; ainsi qu'un long métrage de fiction « Braquer Beyrouth », sur les conséquences de la faillite bancaire au Liban.

À Beyrouth, Selma, 27 ans, décide de braquer sa banque, avec la complicité d’un collectif d’action. Elle veut récupérer les 30 000 dollars de son compte confisqué par le système bancaire depuis le début de l’effondrement économique. C’est son dernier recours pour sauver sa sœur, atteinte d’un cancer du cerveau. Mais le hold-up prend une tournure inattendue et met le feu aux poudres…

Une artiste peu sûre d'elle et fille d'un peintre célèbre doit naviguer dans le monde impitoyable de l'art et survivre financièrement, ce qui l'amène à falsifier les peintures de son père et à faire face à un procès public.

Lorsqu'un tribunal rejette la demande d'asile de Nour, une jeune femme de 25 ans en Allemagne, et qu'une expulsion imminente plane sur elle, Nour se rallie à un groupe de femmes résidant dans un centre de réfugiés privé. Ensemble, elles se lancent dans une bataille multidimensionnelle pour contester l'arrêté d'expulsion, aspirant à un avenir plus libéré pour elles-mêmes et leurs enfants en Allemagne.

Rim Nakhli a étudié le cinéma à l'ISAMM, “Institut Supérieur des Arts Multimédia de la Manouba” à Tunis. Elle a poursuivi ses études en Italie où elle obtient son master en Cinéma, Télévision et Production multimédia à l'Université de Bologne, DAMS. Son mémoire de recherche porte sur la relation entre la bande dessinée et le cinéma. Depuis, elle a réalisé, en 2017, son premier court métrage professionnel “Ranim”, sélectionné dans plusieurs festivals dont Pingyao International Film Festival au "Pingyao Corner", Asia South-East Short Film Festival, Mashariki African Film Festival...Elle réalise en 2020, son deuxième court métrage "Nour", sélectionné au Locarno Film Festival dans la section “Pardi di domani”, au AFI Fest à Los Angeles, au Cairo International film festival, ainsi que dans plusieurs autres festivals. Elle a travaillé auparavant aux Journées cinématographiques de Carthage et à la Cinémathèque tunisienne.

Chadia, 18 ans, perdue dans la ville erre au gré du hasard cherchant son frère disparu. Son instabilité émotionnelle et ses rencontres bouleversantes accroissent sa quête absolue de soi et éclairent la ville sous un autre angle.

"Oh grand-mère, quelle grande bouche tu as !"
Et quand elle dit cela, ce coquin de Loup se jeta sur le pauvre
Petit Chaperon Rouge et l'avala d'une traite.
La petite fille pourra-t-elle sortir du ventre du loup ?

Darine, une femme dynamique dans la trentaine, travaille dans une petite station de radio à Beyrouth où elle anime l’émission matinale “Horoscopes avec Darine”, qu’elle dirige avec expertise. Un jour, sa vie prend un tournant inattendu lorsque la station de radio lui demande de remplacer le présentateur des informations qui a été licencié en raison de la crise économique du pays. Darine, qui s’est toujours réfugiée dans un univers délibérément fictif, se retrouve soudainement confrontée à annoncer à l’antenne la réalité sombre d’un pays au bord de l’effondrement.

Originaire de Nantes, Pauline passe par la classe prépa CinéSup puis étudie le scénario à la Fémis, d’où elle sort diplômée en 2016. Elle accompagne des cinéastes de sa génération à l’écriture de leurs court et longs-métrages. Elle participe aussi à l’écriture d’une série d’animation jeunesse. Elle a écrit et réalisé le court-métrage Jeanne Dinde, teen-movie fantastique et horrifique, lauréat du Méliès d’argent au BIFFF 2023 et sélectionné dans une vingtaine de festivals français et internationaux.Elle intervient régulièrement dans des écoles de cinéma et ateliers d’écriture. Elle vit et travaille à Saint-Nazaire au bord de l’Atlantique. Au LabMed, elle accompagne la réalisatrice Céline Baril à l’écriture de son premier long-métrage Mauvaises Têtes. Elles ont déjà écrit ensemble les deux précédents court-métrages de Céline.

Karim comptait sur sa greffe capillaire pour prendre enfin confiance en lui. Alors lorsque l’opération échoue, Karim perd pied. D’Istanbul à Bodrum, il tente de sauver coûte que coûte les cheveux qui lui restent, entraînant deux patients de la clinique avec qui il nouera une amitié inattendue.

Franco-Turque, Céline Baril vient en France pour étudier le cinéma. Elle entre à la Fémis en section image et y réalise son premier court-métrage, Rojda. Aujourd'hui, elle travaille comme cheffe opératrice au cinéma et vidéaste sur des spectacles de théâtre et d’opéra. Dans les différents projets où elle participe, le fait d’être au plus proche de la mise en scène lui donne envie de réaliser ses propres films. Une femme à la mer est son premier court-métrage produit. Elle développe actuellement son premier long-métrage, « Mauvaises Têtes» avec la société Apaches Films.

Karim comptait sur sa greffe capillaire pour prendre enfin confiance en lui. Alors lorsque l’opération échoue, Karim perd pied. D’Istanbul à Bodrum, il tente de sauver coûte que coûte les cheveux qui lui restent, entraînant deux patients de la clinique avec qui il nouera une amitié inattendue.