Avec pour bagage son master en lettres et cinéma à la Sorbonne et son expérience d’assistante réalisateur, Enrika Panero nous plonge dans ses histoires comme une poétesse des images et des sonorités en mélangeant des thèmes intimes et sociaux. Remarquée pour ses scénarios en festivals (Med in scénario, Prix Océan, Côté court Pantin, Espace kiosque festival de Marseille), elle a réalisé 2 courts métrages et elle développe son 1er long métrage, fruits de son observation libre et lyrique du monde et de sa psyché.

Samie, 40 ans, chanteuse engagée, ratée et asociale, ne sait plus pourquoi elle vit. Après une énième tentative de « boulot normal », elle se retrouve à la rue.Errant dans les rues de Paris, elle se mêle à une manifestation sociale mouvementée où elle est sauvée d’une charge de CRS par Tom, 40 ans, vidéaste militant radical et désabusé qui ne sait plus pourquoi il se bat. Tous deux vont s’unir pendant la manif, pour lever le poing, filmer les exactions des CRS et jeter des pavés retrouvant comme un semblant de rage et de force. Mais le rassemblement dégénère violemment et pour éviter d’être interpellés, ils se réfugient dans un squat d’artistes libertaires, amis de Tom : un univers qui inspire Samie qui se remet à écrire dans son carnet, des chansons engagées. Le lendemain, les flics à la recherche de militants casseurs, débarquent dans le squat et Samie et Tom fuient en van direction Marseille. Une cavale où ils n’auront pas d’autre choix que de vivre, pas d’autre choix que de résister. Comme les derniers des citoyens de ce monde.

Jeune auteur parisien de 22 ans, en troisième année de Licence de Cinéma à la Sorbonne-Nouvelle, j'écris des scénarios depuis plusieurs années, ayant pu apprendre au coté de Abdel Raouf Dafri, Santiago Amigorena et désormais Laurent Hébert. Après avoir participé à plusieurs courts-métrages étudiants et écrit un autre, lauréat du programme Talent en Cours, j'ai très vite voulu travailler à l'écriture de longs-métrages. Souvent des thrillers ou des drames, peuplés de personnages qui se retrouvent à la marge d'un milieu, d'un système ou de leur propre vie. Les thèmes de mon travail portent souvent autour de la question de la violence et du désenchantement et la manière dont ils s'immiscent dans le récit et l'existence de mes personnages. Si je suis scénariste de formation, je souhaiterais également pouvoir approfondir ma réflexion sur l'image en passant à la réalisation.

Jessica Valenti rêvait d’une vie glamour avant de se marier il y a dix ans avec un prodige du foot français, Marco Valenti, puis de devenir la maîtresse désenchantée de son agent, le borderline Smaïl Amar. Dix années ont passées, dix ans qui ont vu la carrière de son mari devenir de plus en plus anecdotique, minées par les blessures, les excès et les affaires illégales dans lesquelles l’associait Amar. Blanchiment d’argent, investissements obscurs, matchs truqués. Dix années à combler le vide pour cette femme qui cache depuis quelques mois un secret plus lourd que les autres... Lorsqu’une enquête d’Interpol et des autorités françaises se rapproche dangereusement des deux hommes, Amar, persuadé que son associé va le trahir, décide de le faire disparaître tandis que Jessica cherche un moyen d’empêcher le pire. Au milieu de ce monde qui lentement se délite, il ne semble plus y avoir aucune alternative à la violence et à cette interminable fuite en avant qu’est devenue leur vie...

Sur des tournages à divers postes depuis 30 ans, assistante à la mise en scène, responsable du casting figuration, répétitrice d’enfants comédiens, Frédérique a participé à la réalisation d’une quarantaine de films de fictions. En 2008, elle imagine et développe la marque de vêtements pour enfants Hab & Pum (Have A Break & Prend Une Madeleine) en coton bio et en lin fabriquée en France à Alès, occasion nouvelle de construire une narration et confrontation avec un secteur, la mode, très polluant. Prenant consciente de l’impact environnemental de nos modes de vie et des enjeux communicationnels qui l’accompagnent, Frédérique entreprend une thèse sous la direction de Céline Pascual Espuny à l’IMSIC et Aix Marseille Université. Les thèmes travaillés dans la thèse sontla définition de la transition comme un mouvement culturel émergeant de la société civile et la communication de ses acteurs à travers deux modèles de médiation, le cinéma documentaire et l’expérience de la permaculture. Dans la continuité de ce travail de thèse, Frédérique, devenue chercheure associée au laboratoire IMSIC et membre du Groupe d’Études et de recherche Communication, environnement, sciences et société, s'investit dans des projets de films et le design global de projets en lien avec la transition écologique. Thèmes de la recherche : transition écologique, narrations, culture, imaginaires sociaux.

Voici l’histoire de Charlotte, vigneronne, maire d’un village, et de Mathieu, éleveur, dont les vies vont êtreperturbées par l’arrivée de woofers, des jeunes engagés dans un projet d’agriculture sans eau. Quand Mathieu,acculé par les dettes, décide d’acheter une terre abandonnée et réputée stérile, il ignore qu’elle est déjà convoitéepar Charlotte, qui l’a choisie pour son projet d’aire de loisirs avec piscine. Si, pour certains, les conflits s’engagentsur fond de problèmes économiques ou d’habitudes professionnelles instituées, de leur côté, les woofers profitentde la vie et affichent un amour décomplexé de la nature.Combien de temps leur faudra-t-il pour s’accepter les uns les autres ? Le spectateur, lui, le voit bien : tous ont encommun un certain langage, une attention particulière à ce qui les entoure et leur dépendance du monde vivant.

Sébastien a grandi dans le sud de la France et intègre une école de cinéma pour des études qu’il continue à Bruxelles. En tant qu’assistant réalisateur il travaille sur plus d’une vingtaine de films dont cinq long-métrages. Son premier scénario, Les Alchimistes, reçoit le soutien du CNC après réalisation. En 2017 Sébastien co-écrit son premier long métrage BULA réalisé par Boris Baum. En 2018 Sébastien réalise 11.11.18 VR EXPERIENCE. Le film est sélectionné dans de nombreux festival à travers le monde et présenté en avant première à Tribeca.Sébastien écrit actuellement un nouveau projet long métrage ‘’L’Arcouli’’ qu’il souhaite réaliser. Le film a reçu une bourse à l’écriture de la région PACA.

Rosso écrivain en manque d’inspiration est invité à une séance de dédicaces dans un petit village mais c’est le fiasco. Comme à son habitude il boit trop et finit la nuit en détruisant la mobylette de celui qu'on appelle l’Indien. Contraint d’aller s’excuser, il est surpris par une bande d’enfants, et ensemble, ils découvrent le cadavre de l’Indien. Les enfants en savent plus qu’ils ne le laissent paraître, et parviennent à le convaincre de les aider à mener l’enquête sur le meurtre de leur ami. Il est alors confronté à l’univers des enfants, un monde fait d’histoires, où la réalité se raconte et où les choses n’existent que parce qu’on y croit. Peu à peu il s’amuse et retrouve son inspiration, mais un détail lui échappe, le désir de vengeance des enfants. Rosso est suspecté par les gens du village et l’enquête se transforme en expédition pour prouver son innocence. Mais le groupe est piégé par les véritables assassins, Jean et Saskia, la propre sœur de l’Indien. Elle veut récupérer son héritage, un trésor que l’Indien a secrètement confié aux enfants. Rosso est séquestré et dévoile la position du fort. Tandis qu’il parvient à s’enfuir, les enfants tuent Jean lancé à leur poursuite. Tous se retrouvent au fort et la guerre éclate. Malgré leur ténacité, ils ne peuvent rivaliser avec le fusil de Saskia, et Rosso se sacrifie pour leur permettre de fuir. Saskia et lui s’entretuent. Avant de mourir, il leur a légué son livre mais c’est à eux d’écrire la fin.

Je passe mon enfance entre Aix et le quartier du Merlan à Marseille. Cette dernière, ville-mosaïque, entourée de ses collines et nimbée de lumière, reste une source d'inspiration permanente ! D'abord formé au cinéma d'animation, j'évolue vers la réalisation, tant institutionnelle que de fiction. Je suis ensuite des cours de comédie et mets en scène des pièces de théâtre. L'écriture me happe ensuite : théâtrale d'abord, puis cinématographique. Mes projets aujourd'hui : l'écriture de 2 longs. Enfin, je suis l'heureux père d'un petit garçon depuis mai dernier.

1925, dans un village de Provence. La noble famille Madellis mène un train de vie oisif. Mais l’Oncle Casimir fait irruption et les menace de mettre fin à leur pension si sa nièce Charlotte ne trouve pas un mari en moins de 24 heures. Elle prend le premier venu : Émile, le voisin artisan, sans savoir qu’il est amoureux d’elle. Le mariage est prononcé dans la plus grande discrétion, mais la famille Madellis, sous la coupe de la tyrannique grand-mère Mme Léo, décide de tout faire pour l’annuler. Elle envoie Emile dans un collège pour “le ré-éduquer”, en faire un mari convenable. Mme Léo fait la connaissance du baron Médité Filet en qui elle voit un excellent parti de substitution et engage un rapprochement. Les Madellis organisent une fête de fiançailles publiques mais Émile débarque à l’improviste. Casimir apprend la tentative de “remariage” et change aussitôt son testament : l’héritage ira à l’enfant de Charlotte et Emile.Casimir et Lucie révèlent le jeu des Madellis à Émile. Il s’évade, puis se fait kidnapper par Médité. Les Madellis apprennent sa disparition, et Charlotte supplie Casimir de l’aider à le retrouver. Émile s’évade et subit des embuscades successives: brigands, détectives, policiers, tous cherchent à le ramener et obtenir la récompense. À son retour, les Madellis organisent une réception pour officialiser l’union. Émile arrive saoul, humilie Mme Léo et charme l’assemblée. Charlotte et Emile, amoureux, s’échappent par la fenêtre...

Mariam Sanon est réalisatrice et projectionniste, diplômée en 2019 du Master "Réalisation et Création" de l’Université Paris VIII. Elle écrit et réalise dans le cadre de ses études un court-métrage de fiction, ''Nantes à Rebours'', et un documentaire, ''Terre à l’est'', tous deux auto-produits. En 2021, elle mène une résidence sur les portraits de femmes avec le dispositif Création en Cours des Ateliers Médicis, dans une école de Guadeloupe. En parallèle de son activité professionnelle, elle écrit de la poésie et des nouvelles qui sont publiés dans des recueils collectifs.

Nous sommes dans les Hautes-Alpes, en plein hiver. Malgré le danger, Ahmed, un jeune guinéen, et sa fiancée, Maïmouna, ont décidé de traverser la frontière de nuit pour rejoindre la France. Le lendemain matin, Laura, une paysanne, sauve in-extremis Ahmed du froid. Impossible pour Ahmed de se souvenir des évènements de la nuit. Sur les conseils de Manu, un militant du Refuge Solidaire de Briançon, Laura le garde secrètement chez elle.Commence alors pour le jeune homme une quête impossible pour retrouver sa fiancée, qui a disparu dans la montagne sans laisser de traces. Grâce à l’hospitalité de Laura, il reste volontiers pour l’aider dans les travaux de la ferme. Il est néanmoins hanté par le souvenir et le fantôme de Maïmouna.Laura, de son côté, doit faire face à un surendettement et un travail croissant. Malgré un caractère combatif et indépendant, elle doit tenir devant le harcèlement et le chantage de son voisin agriculteur qui veut la dénoncer à la police pour récupérer ses terrains.Laura et Ahmed participent à une fête au Refuge Solidaire qui dégénère : une bagarre éclate entre des exilés et Manu est emmené au commissariat.Laura a trouvé une échappatoire : elle va céder ses terres à son voisin et déménager dans une ferme collective. Le soir-même, la police débarque chez elle à la recherche d’Ahmed. Il parvient toutefois à leur échapper. Les sentiments de Laura pour Ahmed lui donnent le courage de s’en aller et de se libérer de son voisinage malveillant.