Camille Martin Donati est née en 1993 près des Alpes. Après des études de lettres, communication et cinéma, elle travaille au plus près du scénario et des auteurs comme chargée de développement - en documentaire chez Roche Productions puis en fiction au sein d'Arte. En 2019, elle tourne En meute ou solitaire, son premier court-métrage avec le G.R.E.C et l'IUT de Corse. En 2023, elle tourne son moyen-métrage Mauvais sort, produit par rikiki, avec l'aide avant réalisation du CNC et de la région Nouvelle-Aquitaine. Elle vit désormais à Marseille, travaille comme 1ère assistante réalisatrice, et écrit en parallèle ses prochains projets.

Alexandre a tout juste la trentaine et se retrouve orphelin. Lorsqu’il rencontre Magda, une femme polonaise exilée dans sa ville, il se jette dans une quête amoureuse qui se mue en une enquête, direction l’Est.

Fille de professeur de physique-chimie et d’histoire, c’est tout naturellement que je me tourne vers le cinéma. Après des études d'écriture et de réalisation, je travaille en tant que machiniste puis en production et intègre Les Fées Production puis Pierre Grise Productions. En parallèle, je réalise plusieurs courts-métrages (Supporter, L'oeil du Cyclo et Max) En 2015, j’intègre l’atelier scénario de la Fémis et développe mon premier long-métrage "La Palme", qui se déroule à Cannes. En 2021, je développe un second projet "Carcasse" à l'atelier de la Scénaristerie. Je suis également co-scénariste (Avec l'humanité qui convient, réalisé par Kacper Checinski).

Un village perché. C’est la côte d’azur. Une élagueuse barrée, obsédée par le paysagisme de rond-point et le respect absolu des lois. C’est Jessica. Un journaliste d’investigation libre et drôle qui flirte avec la légalité. C’est Samir. Un maire corrompu qui lance sa commune dans une folie sécuritaire. C’est un con. L’amour de Samir va pousser Jessica à se libérer. La révolution de Jessica est en marche, façon bulldozer. C’est la palme.

Il commence son aventure aux Beaux-Arts de Toulon, où il tente de s'acoquiner avec l’art vidéo. Mais rapidement, une révélation s'impose : L’art vidéo, c’est un peu comme un makroud sans datte ... Ça manque de quelque chose. Il se tourne vers l’enseignement, parce que soyons honnêtes, quel meilleur moyen d'éviter le monde de l'art que de l'enseigner ? Parallèlement, il créait des courts-métrages à l'univers absurde et, ô surprise, ses œuvres se fraient un chemin dans quelques festivals. Puis,  il participe au célèbre "48h Film Project", qu'il remporte à l’échelle internationale. C’est là qu’une pensée lumineuse – ou peut-être un simple coup de fatigue – lui traverse l’esprit : « Zeubi*, et si je continuais ? ». Il se lance alors dans l’écriture de scénarios et jusqu'ici, tout va bien. "Dernier makroud avant la fin du monde" est son premier long-métrage.* « zeubi » est un terme d’argot qui a ses origines dans la langue arabe. Il est souvent utilisé de manière vulgaire et cru pour désigner le pénis masculin.

Aïcha, femme de ménage respectée pour sa gentillesse et ses fameux makrout, rêve que son fils Joseph passe un CAP de mécanicien.Joseph préfère la musculation et les anabolisants. Le fossé qui se creuse entre eux menace peut-être de provoquer la fin du monde.

Diplômé de l’Université Paris X avec une licence en Arts du spectacle, spécialité cinéma, scénario et réalisation, Slimane suit également une solide formation d’acteur au conservatoire et à la prestigieuse Identity School of Acting à Londres. Il tient des rôles principaux dans des films tels que “L’embrasement” de Philippe Tribois (Arte) ou “Djihad !” deFélix Olivier (Canal+). Ces films abordent des sujets sensibles comme les émeutes en banlieue de 2005 après la mort de Zyed et Bouna, et le parcours d’un jeune combattant enIrak qui se retrouve emprisonné dans les camps américains de Guantanamo. Cependant, Slimane prend rapidement conscience de l’image négative souvent véhiculée par les rôles stigmatisants qui lui sont attribués. Face à cette réalité, il décide de mettre un terme à sa carrière d’acteur pour reprendre ses études et s’engage dans un MasterPolitiques Publiques/Recherche, ce qui le mène vers la voie de l’enseignement.C’est désormais avec passion et détermination que Slimane embrasse sa nouvelle carrière d’enseignant dans des collèges classés en REP+ (Réseau d’Éducation Prioritaire renforcé)de Seine-Saint-Denis avant de rejoindre Marseille. Il trouve une grande satisfaction dans la transmission du savoir, mais le cinéma lui manque par moments. Souvent même. Cette nostalgie alimente sa créativité et l’incite à écrire régulièrement.Ce rappel impérieux à revenir à ses premiers amours, le cinéma, se concrétise après un burn-out qui l’enferme davantage dans sa bulle d’écriture. C’est dans ce contexte que naît “Un vélo à Marseille”, l’histoire d’un professeur qui se lance à corps perdu à la recherche du vélo dérobé d’une star de cinéma et qui navigue entre dilemmes moraux, manipulation d’élèves et quête de rédemption dans les quartiers sensibles de Marseille.

Lors d’un tournage de film à Marseille, le vélo d’une star de cinéma est volé. L’actrice promet une récompense de trente mille euros. Une course folle s’engage dans la ville : Yanis et Adèle, un couple en crise, Ismaël et Fares, deux lycéens fauchés, Tony, un flic incorruptible de la Bac Nord, sont prêts à tout pour empocher la somme. Très vite, c’est tout Marseille qui s’embrase.

Né en 1991 en Moselle, Franky Demoulin a étudié la philosophie à Paris et la réalisation de film documentaire à Lussas. Aujourd’hui, il vit et travaille à Marseille. Il vient de terminer son premier court-métrage de fiction, "IDAHO", produit par le GREC.

Kevin est amoureux de Reza qui l'ignore depuis leur arrivée en colonie de vacances. Suite aux humiliations que lui font subir Reza et les autres garçons, Kevin fugue et rencontre Tomi, un garçon qui hante la grande maison au bord du lac.

Biologiste de formation universitaire, Andréa Haug est spécialisée dans le rapport de l'humain à son environnement naturel et artificiel. Devenue journaliste scientifique en presse écrite puis réalisatrice de documentaire, elle compte parmi les films qu'elle a écrits et réalisés des œuvres engagées sur les droits humains et la déforestation (Green Card sous les Tropiques - Les Penans abattent leur dernière carte), la solidarité (Pompiers Sans Frontières : 20 ans d'engagement ici et dans le monde), la science au service de la protection de la nature (webdoc www.biodiv-laos.fr en compétition du Festival international du film de l'environnement, la série scientifique Sous la surface avec RFI et l'IRD...) ou au service d'un mieux-être après la maladie (La Bulle Bleue). Elle partage également son regard et ses savoirs sous forme d'ateliers Cinéma (courts-métrages) et Médias (reportages audiovisuels) qu'elle anime auprès de différents publics (scolaires, étudiants, en situation de handicap...). Quelle qu'en soit leur forme, l'autrice croit au pouvoir des histoires qui, de tout temps, nourrissent nos espoirs, affinent notre conscience du monde, marquent et parfois transforment notre humanité, par les émotions qu'elles procurent. Depuis 2020, seule ou en équipe, Andréa Haug est également scénariste de fiction sur des projets de série, de court- et de long-métrages où des personnages féminins occupent souvent les devants.

Chaque été en Méditerranée, Amalia, biologiste, embarque sur un voilier des enfants remis d'un cancer. Sa mission : initier ces petits moussaillons à la recherche marine et les aider à replonger dans la vie. Avant de partir, Amalia apprend qu'elle a elle-même un cancer. Elle part quand même.