LabDoc 2023
La quatrième édition du Lab Doc, la résidence d’écriture documentaire de Meditalents, se déroulera en 3 sessions de 5 jours à répartir sur une durée d’environ 6 mois à partir de mai 2023 au couvent de la Compassion dans le 12eme arrondissement de Marseille.
La 1ère session s'est déroulée du 8 au 12 mai 2023.
La 2ème session du 3 au 7 juillet 2023.
Et la 3ème session du 12 au 17 novembre 2023.
Claire Simon est La Marraine de cette quatrième édition du Lab Doc.
Samia Al Kayar
Ensemblière pour le cinéma, j'ai réalisé un court-métrage documentaire en 2003 relatif à la guerre en Irak, pays de mon père. Mon film a été sélectionné en Festivals dont : Les états généraux du documentaire (Lussas), les escales documentaires (la Rochelle), les écrans du réel (Beyrouth)...Il a été projeté au Cinéma des Cinéastes à Paris par "Documentaire sur grand écran" et sur le site éphémère "Arte-Le Louvre" en 2009.En 2012, j'ai été en résidence d’écriture au Moulin d'Andé pour un projet qui n'a pas vu le jour.J'interviens régulièrement au Lycée Suger à Saint-Denis auprès d'élèves en section Cinéma.Depuis 2020 j'ai quitté Paris afin de me consacrer davantage au documentaire. J’ai notamment rédigé un projet pour la production « Bootstrap Label » en 2021.Depuis la fin 2021 j'effectue des repérages réguliers pour mon projet "Dans quel monde tu vis Canetti".
Dans quel monde tu vis Canetti
Il y a peu ils sont sortis de prison. Cyrille Canetti, psychiatre, après y avoir exercé 25 ans. Ses patients après avoir purgé leur peine.Mois après mois, Cyrille les reçoit désormais dans l'intimité de son nouveau bureau à l'hôpital. Brisés par l'incarcération ces hommes tentent peu à peu de se réemparer de leurs vies. Lui s’efforce progressivement de se défaire d'un univers carcéral qui lui colle encore à la peau.
Leïla Aoudj
Née le 12 juin 1985 à Alger, Leila AOUDJ est productrice et directrice artistique de festival de cinéma. Après un diplôme de troisième cycle à l'EM Strasbourg, et après un passage à la FEMIS, Leila AOUDJ rejoint l'équipe du festival international "les Rencontres Cinématographiques de Bejaia" et devient Directrice Artistique et Programmatrice du Festival pendant 5 ans. Elle contribue par la suite à divers projets cinématographiques en tant que Productrice, Réalisatrice , monteuse ou encore Directrice Artistique.
La boite à chaussure
Qu’est-ce qu’être une femme artiste aujourd’hui ? Avec son appareil photo et son un regard, unephotographe algérienne explore sa place dans le monde de l'art. Comment ses photographiestraduisent-elles le regard qu’elle porte sur le monde ? Comment la photographie peut être utiliséepour immortaliser l'instant et mettre en lumière des aspects souvent ignorés de la société ?
Kahina Benakli
Kahina Benakli a grandi à Paris et la Seine-Saint-Denis. Elle décide de quitter Paris pour aller passer un bac ES dans le Var. Ayant toujours été passionnée par le théâtre, elle décide de revenir à ses premières amours et entame une formation de l’acteur de trois ans dont elle sort diplômée. C’est durant ce premier cursus qu’elle réalisera un court documentaire sur la « jungle de Calais ». Elle décide ensuite de s’installer à Marseille où elle travaillera en tant qu’assistante et directrice de casting. En 2021, elle est co-auteure et directrice de casting sur le film « Merlich Merlich ».Depuis novembre 2021, elle est intervenante théâtre et cinéma dans trois écoles primaires de Marseille. En juin 2022, elle scénarise et réalise son premier court-métrage fiction. La réalisation s’est révélée être une expérience enrichissante, une révélation pour elle.
Champions oubliés
Kahina Benakli, vivant à Paris, comédienne de formation, la trentaine, se découvre, post confinement, une passion pour la boxe anglaise. C’est en allant voir sa famille dans le Sud de la France qu’elle apprend que quatre des frères de son grand-père étaient de grands boxeurs, des champions dans les années 50. Elle décide alors de se lancer dans une quête pour faire revivre ses grands-oncles sacrés. Un voyage entre l’Histoire et les souvenirs, entre la France et le Maroc.
Sonia Kichah
Sonia Kichah, auteure- réalisatrice a fait ses études de philosophie et de cinéma à Paris de cinéma à la Sorbonne sous la direction de Jean-Paul Torok, scénariste de Claude Sautet. Elle poursuit une thèse sur le personnage de « Lilith » au cinéma. Après avoir été assistante à la réalisation sur le documentaire « Frantz Fanon ». Elle passe en 2001 derrière la caméra pour signer son premier court métrage « Feu Vert » sélectionné à Clermont. Elle écrit et réalise son premier documentaire « Identités voilées », 52, sur la problématique du voile en France, sur Tenk. Elle écrit et réalise « Les oubliés de Cassis » documentaire de 71’ pour Public Sénat et France 3 France Ô, Tenk. « Voyage en Beurgeoisie » 52’ pour Public Sénat, France Ô. « Une caravane dans le désert » 80’, JCC, FIPA’. « Le Jihad au féminin », 52’ pour LCP, « Beaucaire une histoire française, France 3 sur le RN au pouvoir."
Chambre à soi
Dans une Tunisie coupée en deux politiquement, entre islamistes et progressistes, cinq jeunes femmes âgées de 28 à 38 ans partagent une modeste colocation dans un immeuble résidentiel. Venues travailler dans la plus grande ville du pays, loin de leur famille et des regards réprobateurs, le chemin vers la liberté est jalonné d’épreuves. Montrées du doigt par les conservateurs qui les considèrent comme des filles de petites vertus, elles font face à un rejet nourri de préjugés coriaces. Néanmoins, le petit groupe de femmes se soutient et s'épaule. Elles accueillent même un nouveau colocataire : un chiwawa blanc, qui observe avec attention la vie des habitantes de la maison.
Cyrine Ben Chahla
Cinéaste de formation, Cyrine a lancé une carrière dans des organisations travaillant sur la migration. Elle a pu travailler sur plusieurs courts métrage comme assistante, réalisatrice et productrice. Son dernier court métrage en tant que scénariste et productrice intitulé "Kosmos" a été primé et sélectionné et primé dans plusieurs festival dont Malmo film festival, Marakech Film Festival et les JCC.
Tunis au bout du fil
L’appel téléphonique, étant au départ un acte tendre et humain, a été récupéré par la société de consommation dans des centres d’appel dont le but est de « vendre » des opinions politiques, des offres commerciales, des produits, de l’espoir. Ce film utilise le centre d’appel comme procédé d’écriture et se laisse guider par le hasard, la générosité, le besoin de parler. Un centre d’appel réalise une enquête psychologique sur le bonheur chez les Tunisiens. Le film est le résultat de l’enquête.
Emma Paoli
Ancienne journaliste au Monde, Emma est actuellement productrice à Al Jazeera. Son premier film, Call him President, sur les aventures du président autoproclamé du Liberland, a été sélectionné dans plusieurs festivals. Elle réside au Liban où elle développe L'Île Nue qui a bénéficié d'un accompagnement des Pitchs d'Addoc. En parallèle, Emma travaille sur Pinzuta, un projet sur l'histoire de sa famille en Corse.
L'île nue
Dans un Liban dévasté, Munir, Jamil et les autres baigneurs semblent indifférents à la crise. Ils bronzent avec indolence, une chicha au coin de la bouche sur la dernière plage publique de Beyrouth aux allures d'îlot de liberté. Là, se croisent toutes les classes sociales et toutes les communautés confessionnelles de ce petit pays fragmenté. Imams, poètes, partisans du Hezbollah, alcooliques, chanteurs, intellectuels ou réfugiés syriens entrechoquent leurs destins dans une odyssée des corps huilés. Une coexistence fragile menacée par l’effondrement du Liban.
Myriam Raccah
Réalisatrice de documentaires franco-italienne, j'ai étudié l'histoire de l'art et le violoncelle à Bologne et Berlin, puis je suis partie pour Bruxelles, où j’ai été diplômée en réalisation à l'INSAS et en “Narration spéculative” à l'erg. Je travaille depuis en tant que réalisatrice, auteure, créatrice sonore et vidéaste. Je réalise également avec l’illustratrice Charline Collette des films d'animation documentaires, que nous développons au cours de résidences et d'ateliers avec un public de tout âge, ainsi que des albums jeunesse.Depuis 2015, je suis un membre actif de l'ARG (Animation Research Group), collectif international de recherche artistique autour des pratiques de l'animation, avec lequel j’ai exposé à BOZAR et à la galerie de l’erg (Bruxelles), au Mundaneum (Mons) et à l’espace Khiasma (Paris). Mon premier long-métrage documentaire, Domus de Janas, est en cours de diffusion.
Ma Grand-mère d'Égypte
Sophie a dû fuir son Égypte natale pour toujours en 1956, dans le contexte de la crise de Suez. Elle ne l’a jamais oubliée.Femme-rabbin et immigrée arabe, matheuse brillante et femme au foyer, elle aura été traversée par son époque tout en arborant une force candide qui m'interroge - entre la passivité des victimes et la suspension des sages.Dans un film-essai à la première personne, mêlant images d’archives, films de famille et objets de mémoire animés, je trace le récit de cette histoire particulière - celle de ma grand-mère - sur fond de la grande histoire et des interrogations politiques et identitaires qu’elle soulève en moi aujourd’hui. Entre Paris et le Caire, entre présent et passé, le portrait fragmentaire d’une femme complexe émerge...
Paola Di Mitri
Paola Di Mitri est réalisatrice, autrice et interprète de théâtre documentaire et de cinéma documentaire. Ses œuvres partent de la réutilisation de matériaux d'archives historiques et familiales et traitent de questions d'ordre social et politique. Parmi ses directions théâtrales Vita Amore Morte et Rivoluzione (2022) présentées au Festival Romaeuropa 2022, Libye. Back Home (2019) qui fait ses débuts au Festival delle Colline Torinesi et au Festival Romaeuropa 2019, Human Animal (2017), Il Paradiso degli idioti (finaliste Premio Scenario 2015).En 2021, elle signe la réalisation de son premier film documentaire Tutti i Nostri Affanni produit par ZaLab Film. La même année, elle collabore ,en tant qu'auteur, au film documentaire Qui Non c'è niente di Speciale, lauréat du XVIe Salina Doc Fest et travaille en tant qu'auteur et interprète au film Comunisti, lauréat du prix Zavattini et présenté en sélection officielle hors compétition. au 40ème Festival du Film de Turin.
The Big Hole
Il Grande Buco" est un documentaire de création qui, partant de l'histoire personnelle de l'auteur, s'ouvrira à une dimension collective et générationnelle.Entremêlant l'utilisation d'images d'archives privées et historiques avec des images tournées dans le temps présent, le film retrace un parcours subjectif au sein des mouvements sociaux de gauche en Italie, des années 60 jusqu'à aujourd'hui.Le trou entre les deux pièces de la nouvelle maison où vivent les deux auteurs, est le point d'où naissent toutes leurs pensées.Le choix d'avoir ou ne pas avoir un enfant devient le prétexte pour représenter la désorientation de toute une génération (celle des trentenaires aujourd'hui) face à l'avenir.
Davide Crudetti
Davide Crudetti est auteur et metteur en scène de cinéma documentaire et de théâtre documentaire, membre de ZaLab Film production (zalab.org).Parmi ses dernières réalisations pour le cinéma Qui Non c'è niente di Speciale (2022) lauréat du XVI Salina Doc Fest et Communistes (2022), sélection officielle hors compétition au 40e Festival de Turin.Son prochain long métrage Il Grande Buco, produit par ZaLab avec AAMOD, fait partie des projets financiés par les bourses sélectives de développement et de pré-production 2022 du Ministère Italien de la Culture.Pour le théâtre, il s'occupe de la création cinématographique de Libye. Back Home (Romaeuropa Festival '19, Festival delle Colline) et de Vita Amore Morte e Rivoluzione (Romaeuropa Festival '22).Depuis 2016, il est également formateur pour le cinéma documentaire et le cinéma participatif dans d'importantes institutions publiques et privées.
The Big Hole
Il Grande Buco" est un documentaire de création qui, partant de l'histoire personnelle de l'auteur, s'ouvrira à une dimension collective et générationnelle.Entremêlant l'utilisation d'images d'archives privées et historiques avec des images tournées dans le temps présent, le film retrace un parcours subjectif au sein des mouvements sociaux de gauche en Italie, des années 60 jusqu'à aujourd'hui.Le trou entre les deux pièces de la nouvelle maison où vivent les deux auteurs, est le point d'où naissent toutes leurs pensées.Le choix d'avoir ou ne pas avoir un enfant devient le prétexte pour représenter la désorientation de toute une génération (celle des trentenaires aujourd'hui) face à l'avenir.
Leila Kilani
Réalisatrice, scénariste et productrice marocaine de films documentaires et de fiction. Intervenante référente accompagnant les lauréats tout au long de cette deuxième édition du Lab Doc. Née en 1970 à Casablanca, au Maroc, Leïla KILANI suit des études d’économie à Paris, obtient un DEA d’Histoire et de Civilisation de la Méditerranée puis prépare une thèse à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Leïla Kilani a toujours rêvé d’être clown. Elle vit aujourd’hui entre Paris et Tanger.
Journaliste indépendante depuis 1997, elle s’oriente vers le documentaire à partir de 1999 avec des films très remarqués : « Tanger, le rêve des brûleurs », 2002, sur les candidats à l’émigration vers l’Europe, « Zad Moultaka, passages », 2002, « D’ici et d’ailleurs », documentaire sur la mémoire industrielle en France, ainsi que « Nos lieux interdits » (2008). Puis elle réalise « Sur la planche » (2011), son 1er long métrage de fiction ; ce film a été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs du festival de Cannes 2011 et dans plus de 80 festivals. Elle travaille actuellement à la finition de son second long métrage de fiction : Indivisions.
Shu Aiello
Shu Aiello vit à Marseille. Elle alterne les fonctions de réalisatrice et directrice de production. Elle a travaillé aux côtés de réalisateurs aussi divers que Jean Louis Comolli, Yossif Pasternak, Yvan Lemoine, Yves Anchar, Jean Yves Collet… En tant que réalisatrice, elle a écrit et réalisé une vingtaine de documentaires pour la télévision, dont une bonne partie consacrée aux questions d’identité et de société posées par l’histoire coloniale de la France et de l’ Outre-mer. Elle a également réalisé plusieurs séries de fiction enfantines et reportages pour la 5.
Claire Simon
Claire Simon est une cinéaste d'origine britannique connue pour son travail dans le domaine de la fiction et du documentaire. Elle a commencé à réaliser des films en autodidacte à la fin des années 1970 et a ensuite découvert le pouvoir du cinéma direct aux Ateliers Varan. Elle a notamment réalisé "LA POLICE", un court métrage primé au festival de Belfort, et "COUTE QUE COUTE", un documentaire relatant la chute d'une petite entreprise agro-alimentaire. En 1997, elle réalise son premier long métrage, "SINON, OUI", d'après une histoire vraie. Ses films se situent souvent entre le documentaire et la fiction, comme "LES BUREAUX DE DIEU" et "GARE DU NORD". Elle est connue pour sa capacité à capturer des histoires authentiques et à explorer l'expérience humaine.
Philippe Pujol
Philippe Pujol a grandi à Marseille, où ses parents se sont installés en 1977. Il obtient une licence de biologie, devient ingénieur en informatique, puis poursuit un master en journalisme scientifique à l'école de journalisme et de communication de Marseille. Cela l'amène à effectuer un stage de journaliste local au journal La Marseillaise en 2003. L'année suivante, il accepte un poste à la rubrique criminelle.
En 2014, Philippe Pujol reçoit le 76e prix Albert-Londres pour sa série d'articles intitulée "Quartiers shit" sur les quartiers nord de Marseille. La même année, il quitte La Marseillaise en raison de la faillite du journal et des licenciements économiques qui s'ensuivent.
En 2017, il publie le livre "Mon cousin le fasciste", consacré à son cousin d'extrême droite, Yvan Benedetti.
Il est membre du comité éditorial de Disclose, une organisation de journalisme d'investigation.
Philippe Pujol vit et travaille actuellement à Marseille.
"Jean Christophe m’a proposé de marrainer la quatrième édition du Lab Doc et j’en suis honorée, j’espère être à la hauteur… Ce n’est pas gagné, je sais... Je vous souhaite à tous du courage, de l’opiniâtreté et aussi de bien dormir, beaucoup rire et ne pas trop prendre au tragique votre projet. J’ai toujours trouvé qu’il était plus facile d’avoir de bonnes idées que de faire de bons films. Donc écrire un projet ressemble à rêver et à se convaincre en même temps que ce rêve est génial, unique, et faire un super numéro de claquettes avec des gens qui n’aiment pas la danse et vous semblent un peu coincés, voire sinistres… Bon courage!!!!"